Poèmes divers composés par EFA

Ce mot, un instant on conduit vers toi
Balladant mon âme sur les flots de ta vague .
M'emportant un instant sur les lieux ou seuls
Nous construisons un bonheur.

Le désir me frôlait
L'envie de te voir, te toucher, t'embrasser
Retenir les moments ...perpétuels insensés
0ù, dans la nature, nous nous entremêlions

Un sourire sur nos lèvres
Le souvenir d'un coeur tendre, généreux
Capturé par une femme, éperdue, amoureuse
Quelques larmes d'amour ...
Je respirais l'air et la chaleur de ton corps.

Je sentais par miracle un parfum, ton odeur
J'entendais gémir ta voix !
Dans le silence de la nuit comme si à l'instant
Nous étions encore là !
Je tremblais, frémissais, cicatrisée à jamais
Par tes mains virils me contournant encoreJe te parle là, tout simplement de mon rêve
Et là, je crois que je dois me réveiller.
0ui mon tendre amour, je t'aime de tout mon coeur .......inisya ta tite puce

Dans ce pays de songe ...

Rêverie

Dans ce pays de songe, il n'est pas de chemin,
0ù, quelques ombres en passant ne me prennent la main.


Aux abords de la forêt voici le blanc druide ;
Vers l'église muette un chevalier me guide,
Hommes au front. Le castel jonche la côte aride :
Voici le potier celte et le maçon romain .


La maison elle-même est hantée de fantômes
Sans nombre de ses murs troués font leur royaume ;
Ah! je cherche la place où, filant sous le chaume,
L'aïeul trop souvent pleura sur son destin .......Jp

pour mieux me trouver seul

Pour mieux me trouver seul j'ai maché dans la nuit;
Je m'y suis enfoncé, front lourd, comme en un puits ......


Un sentier de forêt qui tourne et qui serpente,
M'a fait d'un ravin noir dégringoler la pente
A mes pieds un bruit d'eau frissonne entre la menthe sauvage:
Ah ! la lune au-dessus des arbres de la forêt, comme un fruit !


Voici la source et le lavoir de ma grand-mère !
Il est rempli de joncs, de gravats et de pierres,
Et nul n'y chante plus les chansons de naguère :
Mon coeur, reconnais-toi, trou sombre où dort ennui et tristesse ........Jp

la maison m'attendait

Ce soir-là , dans le noir des ténèbres opaques,

Je marchais et mes pieds titubaient dans les flaques;


Seul crissait le bruit sec d'une branche qui craque ,

Sous le poids de l'oiseau qui n'ose s'envoler;


Mais au loin une lampe brille

Là mon coeur a battu comme une cloche de Pâques :

La maison m'attendait dans un rêve étoilé ....... JP

poème pour les enfants. De efa3z

clair de lune !

Dame souris trotte,

Noire dans le gris du soir,

Dame souris trotte

Grise dans le noir.



0n sonne la cloche,

Dormez les bons prisonniers .

0n sonne la cloche :

Faut que vous dormiez.





Pas de mauvais rêves,

Ne pensez qu'à vos amours,

Pas de mauvais rêves :

Les belles toujours !



Le grand clair de lune

0n ronfle ferme à côté.

Le grand clair de lune

En réalité



Un nuage passe

Il fait noir comme un four

Un nuage passe.

Tiens! le petit jour.



Dame souris trotte,

Rose dans les rayons bleus,

Dame souris trotte :

Debout, paresseux ! Jp

[color=blanc
Merci cher efa3z pour ces poèmes
que tu as déposés ici. Ils sont
bien écrits et surtout très touchants

Je t'embrasse et en te disant cher ami
un grand MERCI pour ces poèmes qui
décrivent la vie dure et cruelle que
beaucoup de personnes vivent dans ce
pays au quotidien car tout n'est pas rose
loin de là, et lorsque, après avoir lu tous 
tes écrits, j'en suis toute émue et retournée[/color]

La source de viljo
Il est une petite source des bois
la plus belle des petites sources,
Qu'on puisse voir.
Elle s'échappe, pure et abondante,
Comme la source d'un fleuve,
Elle chante tout bas un refrain,
Qui touche le coeur des animaux
Du petit bois joli.
Et, aux oiseaux qui viennent la contempler,
Dans sa douce et sombre retaite, où les gands ficaires d'or
Lui apportent, seule la couleur vive du soleil
Dans sa candeur, la petite source accueille
Les visiteurs par son langage doux et son accent
Des plus flatteurs car, son âme ravie,
D'être bonne à tous déverse à profusion,
L'eau claire sortant du sein de la terre,
0ui , je me présente à vous, je suis la source à vljo du petit bois joli,
Qui écoute le traditionnel serment des amants,
Celui de s'aimer pour très longtemps . J P

Souvenir d'un bel amour

SOUVENIR, souvenir, que me veux - tu ?
L'automne faisait voler les grives à travers l'air atone,
Et le soleil dardait un rayon monotone
Sur le petit bois jaunissant où la bise détone

Nous étions seul à seul et marchions en rêvant
Toi et moi, nos voeux et la pensée au vent.
Soudain, tournant vers moi ton regard d'ange et émouvant :
<< Quel fut ton plus beau jour ? fit sa voix d'or vivant ?

Ta voix douce et sonore, au frais timbre angélique.
Un sourire de moi donne la réplique,
Et je baisai ta main couleur de notre amour dévotement.

Ah ! voici les premières fleurs ! Qui'elles sont parfumées !
Comme un parfum de femme avec un murmure charmant
Le premier oui qui sort de tes lèvres bien -aimées Jp

L'HEURE DU BERGER

La lune est rouge au brumeux horizon
Dans un brouillard qui danse ,la prairie
S'endort fumeuse , et la grenouille croasse
Par les joncs verts où circule un frisson ;

Les fleurs des eaux referment leurs coroles ;
Des peupliers profilent aux lointains ,
Droits et serrés ,leurs spectres incertains ;
Vers les buissons errent les lucioles ;

Les chats-huants s'éveillent , et sans bruit
Rarement l'air noir avec leurs ailes lourdes
Et le zénith s' emplit de leurs sourdes
Blanche , Vénus émerge , et c'est la NUIT . JP

Pulmonaire officinale

Première fleur de l'année ,
C'est toi ma fleur prèférée et aimée .
Lorsque je cours les grands bois ,
Encore endormis et pleins des frimas de l'hiver passé,
Tu me ris déjà dans le jour sombre .
Sous les grands chênes je m'agenouille près de toi ,
Dans les feuilles mortes pour te mieux voir ,
Et mes sens èmus vibrent délicuieusement ,
A te trouver si belle et si fraîche
Parmi ces vieilleries d'un gris désolé.
Douce amie sauvage des forêts je te salue et je t'aime ,
Tes couleurs èclatantes enflammées
Me me donnent chaud à mon vieux coeur .
Tu me sembles heureuse d'un pâle rayon de lumière ,
Et tes boutons emmitouflés dans leurs capuches feutrées
Se bercent avec bonheur sur tes feuilles encore marquées
De l'empreinte des flocons de neige .
Lorsque l'homme s'éveillera de sa torpeur de l'hiver ,
Toi ma jolie ,tu auras déjà donné ton coeur à la forêt ,
Et semé tes graines par les bois .
Mais ,quand reviendra la saison nouvelle
Je ne t'oublierai jamais
Tout au bord de la clairière ,
Sous les grandes ronces
Où tu fleuris exprès pour les chênes ,
Là je viendrai te voir et te contempler . Jp

LE serment de la forêt



Venir attendre son amoureux dans la forêt
Est une surprise pour une amoureuse ,
La forêt est devenue l'amie des femmes ,
Presque toutes y viennent un jour ou l'autre .


Dans la fraiche verdure ,le baiser donne au charme ,
Une volupté qu'il n'atteintpas ailleur ,
Les douces fiancées s'y noient le dimanche ,
Parmi l'épaisseur des troncs gris des peupliers .


Sous la voûte des feulles calmes et là,
Dans la pénombre en contemplant les traits de l'amé,
Là , la main dans la main ,les yeux dans les yeux ,
Elles jurent de l'aimer toute la vie et de lui être fidèle .


Pour elles la forêt c'est l'amour ,le lieu de rendez-vous des amants .
Quand elle les prend dans ses bras velus ,
Les couche doucement sur les mousses au pied du vieux chêne ,
Et que le vieux mrele leur chante des chansons éternerlles .


Berceau d'amour ,combien de jeunes jeune filles belles ,
Y sont venues honnêtement comme le muguet ,
Combien de jolies toutristes de nos jours y viennent y ceuillir le muguet,
Combien d'amantes au corps y sont venues autrefois l'âme en feu ,
Y cacher des amours profonds et cachés!


Et quand la vie a passé ,que les serments sacrés ,
On été dispercés aux quatre vents du ciel de la forêt ,
Par la force des années et les gestes brutaux des hommes ,
Combien y sont revenues ? et y reviendront ?


S'appuyer pitoyables au vieux chêne ,
En songeant avec angoisse qu'avec l'age ,
Tout est fini maintenant . Jp