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Mary Agnès Gross le bébé disparut

Marlys Thomas âgée de 63 ans, à toujours penser avoir enterré son nourrisson quarante ans plus tôt.

Aujourd'hui elle pense qu'il est toujours en vie.

Nous sommes le 12 juin 1962 dans un hôpital du Minnesota, ou Marlys Thomas est sur le point d'accoucher.

A tous justes vingt ans Marlys c'est séparé de son mari et est venu vivre dans le Minnesota pour vivre au côté de sa mère.

L'accouchement se passe mal, Marlys reçoit d'importantes doses de sédatifs.

La première chose dont elle se souvient est d'avoir vu sa fille, Mary Agnès Gross pour la première fois et de ne pas avoir pu détacher son regard de sa belle petite fille avant de se rendormir.

Quand Marlys thomas se réveille, elle ne voit plus sa petite fille et demande à l'infirmière ou sa fille se trouve, celle-ci lui répond que le médecin va venir lui parler.

Le médecin apprend alors à Marlys que sa petite fille est décédée.

Quand Marlys lui demande combien de temps a vécu sa fille, le médecin lui répond, une heure.

Marlys demande à voir sa mère tout de suite.

Le médecin tente de la calmer, mais Marlys est inconsolable et ne pense pas que sa fille soit morte.

Quand Marlys est transférée dans une autre chambre elle croise une infirmière qui emmène une couveuse à la morgue, Marlys comprend qu'il s'agit de son enfant et demande a voir son bébé.

Marlys va regarder son bébé durant 10 ou 15 secondes, pour elle l'enfant semblait comme endormie, son corps ne porter aucune marque de mort, juste les marques du forceps sur son front.

Elle demande une autopsie, mais on lui répond que c'est trop tard.

Pendant que Marlys Thomas est toujours hospitalisé, Judy Voges une de ses amis et la mère de Marlys se rendent au funérarium.

Judy affirme que l'enfant qu'elle a vu ce jour-là n'était pas le même que celui décrit par Marlys Thomas.

Elle n'a pas vu les marques de forceps sur son front et ses cheveux n'était pas châtain foncé mais châtain clair et n'était pas aussi chevelus que le décrivais Marlys.

Le directeur de la morgue interdit à la mère de Marlys de prendre une photo du bébé en lui promettant qu'elle pourra le faire plus tard au cimetière une fois le cercueil fermé.

Marlys apprend que le même jour de l'enterrement de sa fille, une autre famille enterrait elle aussi un enfant et était là pour pleurer leur enfant.

Une semaine plus tard après l'enterrement Marlys a assez de force pour se rendre sur la tombe de sa fille qui n'est visible que par la terre fraichement retourné.

À partir de ce jour-la Marlys va se rendre au cimetière trois ou quatre fois par semaine.

Trois mois plus tard Marlys reçoit une surprenante enveloppe contenant une mystérieuse photo, sans aucune lettre et sans aucune adresse d'expédition.

Juste une photo d'un couple avec ses trois enfants parmi lesquels un bébé de sexe féminin. Marlys ne connait pas ces gens, mais le bébé lui fait penser à son mari jeune.

Au bout d'un an Marlys à suffisamment économisé pour acheter une pierre tombale à sa fille.

Curieusement les fossoyeurs ne la place pas sur la tombe de Mary Agnès, mais juste à côté.

En 1989 quand Marlys vient rendre visite à sa fille c'est le choc, une pierre tombale est placée sur la tombe de Mary Agnès.

Le nom du bébé est Pamela Rae Dickey.

Marlys va de suite interroger le directeur du cimetière, le directeur lui dit alors qu'il s'est souvent demandé ce que la pierre de Mary Agnès faisait la vu qu'il n'y avait pas de tombe.

Et ce que va lui révéler le directeur va profondément choquer Marlys Thomas, pour lui sa fille n'est pas enterrer dans le cimetière.

Bouleverser, Marlys Thomas est submergée par des interrogations et des doutes qu'elle a enfouis depuis longtemps en elle.

En cherchant des informations sur le décès supposé et l'enterrement de son bébé elle découvre une étrange coïncidence, Pamela Rae Dickey est décédé seulement quelques heures avant sa fille le même jour dans le même hôpital.

Les deux bébés auraient été enterrés le même jour.

Plus intrigant Marlys Thomas s'aperçoit que le nom de famille figure sur des justificatifs de décès de Pamela Rae Dickey.

Plus curieux, le certificat médical de Mary Agnès Gross, sa fille indique que Mary était en bonne santé à sa naissance, mais l'acte de décès dit qu'elle n'a jamais respiré.

Tous les papiers que Marlys trouve semblent indiqués que sa fille n'est pas morte, rien ne lui prouvait qu'elle fût réellement décédée.

Marlys rentre alors en contact avec la mère de Pamela Rae Dickey pour lui demander de l'aide, mais cette dernière refuse de toucher à la tombe de sa fille.

Marlys Thomas fait alors exhumer le corps se trouvant dans la tombe de sa fille.

Les ossements sont vieux et l'identification est difficile.

Mais Marlys Thomas a raison, les tests ADN révèlent que l'enfant enterré la n'est pas sa fille et n'est pas non plus Pamela Rae Dickey. Mais alors qui est ce bébé ?

Pour Marlys Thomas l'hôpital lui a enlevé son bébé pour le donné à une autre famille et la photo qu'elle aurait reçu plus tard serait cette famille avec son bébé.

Marlys Thomas continuera à enquêter jusqu'à découvrir ce que sa fille est devenue.

Encore a ce jour le cas de Mary Agnès Gross reste irrésolu.

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Le meurtre non élucidé de Lisa Ziegert

Nous sommes dans la petite ville calme et tranquille d’Agawam, dans le Massachusetts aux États-Unis d’Amérique.

Cette paisible petite ville, ou tout le monde se connait, va connaitre un drame terrible durant le dimanche de pâque de 1992, marquant et bouleversant ses habitants à jamais.

Lisa Ziegert, un professeur aimé de tout le monde, va connaitre une fin tragique.

Selon ces amis, Lisa était une personne très spéciale, elle était pétillante, ouverte et pleine de joies.

Lisa Ziegert a grandi à Agawan, après l'université la jeune femme est venue enseigner au collège de la ville.

Dick Cowles, conseiller d'éducation, déclare que Lisa Ziegert était douée, elle possédait le don de l'enseignement, un professeur attentif et dévoué, aimée de tous ses élèves.

Le mercredis 15 avril 1992, Lisa Ziegert quitte l'école vers 15h30 et se rend directement dans un magasin de carterie où elle travaille durant la semaine de 17h à 21h.

A 17h30 elle reçoit la visite de sa sœur Lynne Ziegert, les deux jeunes femmes ont une discussion normale et cordiale, vers les 18h Lynne quitte sa sœur pour rentrer chez elle et déclare que sa Lisa allait bien.

Le lendemain matin à 8h45, Sophia Maynard arrive comme d'habitude pour ouvrir la boutique de carterie et est surprise de voir que Lisa est là un jour d'école en voyant sa voiture.

La boutique est allumée et la pancarte avec inscrit « ouvert » du magasin est visible.

Sophia Maynard ne comprend pas ce que Lisa fait là, mais elle se souvient que le week-end de pâque est proche et que les deux jeunes femmes avaient prévus de décorer spécialement la boutique pour cet événement.

Sophia Maynard n'a donc aucune appréhension quand elle rentre dans la boutique.

Sophia appelle plusieurs fois Liza sans obtenir de réponse, elle se met donc à la recherche de Liza.

Derrière le comptoir Sophia Maynard voit toutes les affaires personnelles de Liza, des dessins, son sac à main, ses clefs de voiture, mais pas de Liza.

Sophia Maynard commence à s'inquiéter, elle sort de la boutique, traverse la rue jusqu'au restaurant d'en face et demande au personnel d'appeler la police.

La police dépêchée sur les lieux constate des traces de lutte et de sang dans l'arrière boutique, mais ne trouve aucun indice matériel.

Le jour même la police d'Agawam, assistée par le FBI et de la police de l'état du Massachusetts participent à la recherche de la jeune femme disparue en lançant des recherches intensives.

Les parents et la famille de la jeune femme sont dans l'inquiétude la plus extrême.

Le dimanche de pâque 1992, quatre jours après la subite disparition Lisa Ziegert, son corps est retrouvé dans un bois à la limite de la ville.

Le chef de la police d'Agawam, Robert Campbell, déclare que la jeune femme porte des marques de coup de couteau aux épaules et à la gorge et qu'un peu plus tard l'autopsie du médecin légiste du conté révèle que Lisa Ziegert a été agressée sexuellement.

Jamais dans son histoire Agawam n'a connu une telle émotion, durant la veillé mortuaire de Lisa, un millier de personnes sont présentes pour pleurer la jeune femme et se relayent durant cinq heures sous la pluie pour lui rendre un dernier hommage.

La population craint pour sa sécurité et est prise d'un véritable vent de panique, quatre cent demandes de port d'armes sont déposées dans la même semaine.

La ligne téléphonique mise en place par la police est submergée.

Trois témoignages importants permettent d'indiquer l'heure du crime.

Le premier témoignage est celui d'une cliente qui s’est rendue à la boutique à 20h20 le reçu de ses achats faisant foi, selon ce témoin il n'y avait rien d'inhabituel et rien de particulier n’a attiré son attention.

La deuxième personne est une cliente qui est entrée dans la boutique à 21h00, les lumières étaient allumées, mais il n'y avait personne.
Cette personne à déclarer avoir entendus du bruit dans l'arrière boutique.
Elle a décrit un bruit sec, a attendus une minute et ne voyant personne est parti.

Cela indique que Lisa était dans l'arrière boutique à 21h00, par la suite les policiers ont découvert qu'elle était en position allongée selon les traces de ses talons le long de la porte.

Le troisième témoignage est celui d'une femme qui travaille à côté de la carterie.
À 21h15, la nuit du meurtre de Lisa Ziegert, cette femme rentrait chez elle.

Elle s'est arrêtée au stop situé à l'intersection de la route 75 et d'Adam Street et alors qu'elle stationnait à cette intersection, elle a vu un gros 4x4 quitté la route et s'engageait dans une propriété qui menait au secteur ou le corps de Lisa Ziegert a été retrouvé.

Elle a indiqué qu'il y avait un chauffeur et peut-être deux personnes à l'arrière du véhicule, un homme et une femme.

Elle indique que le corps à l'arrière qui semblait être celui d'une femme se relevait et se baissait à l'arrière du véhicule pendant que celui-ci s'engageait dans le bois.

Ce témoin a pensé qu'il s'agissait d'un groupe d'adolescent et a continué sa route.

Ce sont les seuls éléments dont dispose la police.
Malgré des moulages en plâtres réalisés sur les traces du 4x4 près du lieu du crime, l'enquête est au poing mort.

La police pense que le ou les meurtriers sont des locaux, ils fondent cette théorie sur le fait que son corps est été retrouvé dans une zone boisée et isolée peut connu du public.

Plusieurs suspects sont interrogés, un homme de 26 ans est entendu par le juge qui s'occupe de cette affaire, mais les prélèvements d'ADN l'innocente rapidement.

Sept ans plus tard une récompense de dix mille €uro est offerte pour retrouver le ou les assassins de Lisa Ziegert.

Aujourd'hui le crime de Lisa Ziegert est toujours impuni, la petite ville d'Agawam pleure toujours sa perte.

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L'enlèvement d'Angela Hammond

Nous sommes dans la petite ville de Clinton dans le Missouri, une petite bourgade de neuf mille habitants.

Une ville paisible ou tout le monde se connait et ou tout le monde à l'impression illusoire d'échapper à la criminalité qui sévit dans les grandes agglomérations.

Angela Marie Hammond est une jolie jeune fille de 20 ans, enjouée et dynamique que tout le monde surnomme Angie.

Sa famille habite Clinton depuis plusieurs générations et son petit ami, Rob Shafer, était une star de football américain du lycée de cette petite ville.

En janvier 1991, Rob qui est âgé de 18 ans offre une bague à Angie et lui fait la promesse de toujours prendre soin d'elle.

Le 4 avril 1991, Angie qui est enceinte de quelques mois dépose Rob en voiture chez lui après un barbecue chez des amis, elle lui dit qu'elle le rappellera une fois rentré chez elle.

Rob Shafer déclare qu'il était environ 22h et qu'il était supposé la retrouvé un peu plus tard quand sa mère serait rentrée et qu'il ne serait plus dans l'obligation de garder son petit frère.

Angy appelle bien Rob Shafer cette nuit là.

La jeune fille l'appelle d'une cabine publique à sept pâtés de maison de la maison de Rob, sur le coin d'un parking d'un supermarché de la ville qui fait face à une intersection équipée d'un feu rouge, sur les coups des 23h15.

Elle mentionne dans la conversation qu'un pick-up sombre, un vieux modèle Ford de couleur vert, circule dans le quartier où elle se trouve.

Rob lui demande si elle reconnait le véhicule, Angie lui répond que non, rob pense que le véhicule est perdu.

La jeune femme ne prête plus attention au véhicule et la conversation dévie sur autre chose.

Mais quelques instants plus tard l'énigmatique pick-up vient se garer tout prêt des cabines téléphoniques.

Angy avertit tout de suite Rob qui lui demande à quoi ressemble le conducteur.

Angie le décrit sommairement, un homme blanc d'apparence peu soigné, avec une moustache, des lunettes et une salopette.

La jeune femme baisse le ton quand l'homme s'approche de la cabine juste à côté d'elle et donne des précisions sur le pick-up, un vieux modèle avec un pare soleil sur la vitre arrière où sont dessinés des poissons sortant de l'eau.

L'homme utilise la cabine d'à côté et retourne ensuite dans son camion et se met à chercher quelque chose avec une lampe torche.

Angie lui demande alors s'il a besoin d'utiliser son téléphone, mais l'homme lui dit que ce n'est pas la peine et qu'il n'a pas besoin du téléphone de toute façon.

Ensuite Angie et Rob ne prêtent plus attention à l'homme et continu leurs conversations.

Quand d'un coup Rob Shafer entend sa petite amie hurler au téléphone.

Le sang de Rob Shafer ne fait qu'un tour, le garçon ne prend même pas la peine de raccrocher son téléphone et cour à son véhicule pour rejoindre Angie.

Rob Shafer conduit à fond jusqu'à la cabine et croise en chemin le Pick-up avec une voix qui crie Robby par la fenêtre.

Rob fait un demi-tour immédiat pour suivre le véhicule et sauver sa petite amie.

Il suit le véhicule durant un long moment dans le quartier des affaires de la ville, mais ne ce doute pas que durant son demi-tour précédent Rob a gravement endommagé sa transmission.

Lorsque le pick-up prend un virage très serré, la voiture de Rob le lâche en route.

Rob Shafer, affolé, sort de son véhicule et cour jusqu'à l'épuisement et voit le véhicule disparaitre devant lui avec sa petite amie dedans.

Rob Shafer ne reverra plus jamais Angie. (Il est dommage de ne pas savoir dans le reportage d'où et à quelle heure Rob a prévenu la police, je n'ai trouvé aucune indication à ce sujet)

Marsha Cook, la mère de Angela est persuadée que Rob Shafer a fait tout ce qu'il a pu pour venir en aide à sa fille, elle ne lui en veut pas et pense que le poids de la culpabilité de Rob de ne pas avoir pu sauver sa fille, est bien lourd à porter pour le jeune homme.

La disparition d'Angela Hammond bouleverse la petite ville de Clinton.

Dès le lendemain, la police et des centaines de bénévoles fouillent en vain tous les recoins de la région (Pourquoi le lendemain ?).

Mais il n'y a aucun signe de Angie, ni de son kidnappeur ni du véhicule.

Le policier, Damon Parsons, déclare que la police de l'état a fait une recherche en tenant compte de l'année ( fin des 1960 selon la déclaration de Rob Shafer) et du modèle de mise en circulation du véhicule, mais que leurs fastidieuses recherches sur le contrôle de plus de seize cent véhicules n'ont conduit a rien.

La police oriente l'enquête en fonction du témoignage de Rob Shafer, Rob devient le seul suspect.

Marsha Cook, la mère d'Angie qui connait Rob Shafer depuis qu'il est tout petit ne doute pas un seul instant de la culpabilité de Rob.

Le jeune homme est définitivement innocenté une semaine plus tard.

Deux témoins apprennent à la police qu'ils ont vu un homme suspect près de la cabine qu'Angie a utilisé et font une description identique à celle qu'Angie a faite à Rob Shafer.

Deux dossiers d'enlèvement similaires sont apportés aux enquêteurs durant leur enquête. La première date de janvier 1991 et concerne le rapt de Trudy Darby à Max Creek dans le Missouri.

Cette femme de 42 ans qui travaille dans un dépanneur appelle son fils, Waylon Darby, pour lui faire par de son appréhension face à un homme qui semble suspect et qui attend devant l'entrée du magasin.

10 minutes après ce coup de téléphone le fils de Trudy arrive sur les lieux, mais sa mère n'est plus là et il ne la reverra plus jamais.
Son corps sera retrouvé deux jours plus tard à 15 kilomètres du dépanneur le corps dénudé dans la rivière de Little Niangua.

Trudy Darby a été violée et est morte de deux balles dans la tête.

Le 28 février 1991, Cheryl Ann Kenney, 20 ans, est aussi portée disparut dans l'état du Missouri après avoir fermé le magasin dans lequel elle travaillait.

On retrouvera sa voiture sans Cheryl. Le kidnapping d'Angela Hammond surviendra deux mois plus tard.

En 2000 le squelette de Cheryl Ann Kenney est retrouvé et n'apportera aucun nouvel indice sur son assassin.

Les policiers pensent à l'œuvre d'un sérial-killer, ces trois crimes s'étant passé dans le Missouri, la même année avec un mode opératoire de kidnapping similaire sur bien des poings.

Mais aucune preuve formelle ne relie ces cas et tout cela resta à l'état de supposition.

Deux ans plus tard après son enlèvement, des témoignages non confirmés déclarent avoir vu Angela Hammond dans divers états des Etats-Unis, le dernier serait à Saint-Louis au Canada.

À ce jour son kidnapping et ce qu'il est advenu d'Angela Hammond reste toujours un mystère.

(Le 9 juillet 1997, Jess Rush a été déclaré coupable par la cour du Missouri du meurtre au premier degré et de l'enlèvement de Trudy Darby sans possibilité de libération en conditionnel, il purge une peine à vie dans une des prisons du Missouri. Jess Rush ne conteste pas sa culpabilité dans cette affaire.

Il était selon les articles que j'ai retrouvé assisté de deux complices.

Beaucoup de gens pensent que l'enquête n'a pas été assez poussée pour découvrir si Jess Rush et ses complices n'avaient pas commis d'autres crimes (Comme celui d’Angela Hammond) et que le tribunal a fait une grosse erreur en n'exigeant pas d'approfondir cette piste.

Ils se fondent sur un échange de lettres retrouvées entre les trois hommes où ils faisaient référence dans un langage très ordurier à d'autres crimes.
Mais aucune recherche n'a été faite dans ce sens)

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Le double meurtre de Mary Morris

En ce début de matinée du mois d'octobre de l'année 2000 à Houston au Texas, Jay Morris regarde sa femme partir au travail à bord de sa Chevrolet Lumina.

Mary Lou Morris âgée de 48 ans est gestionnaire de crédit bancaire a la « Katy Freeway et Campbell » à Spring Valley et mène une carrière exemplaire.

En début d'après midi Jay Morris commence à s'inquiéter, en appelant sa femme le responsable de la banque l'informe que sa femme n'est pas à son travail.

Entre-temps a environ quatre kilomètres à l'est de chez les Morris, un homme fait une macabre découverte.

Dans une voiture, une Chevrolet Lumina encore fumante, il découvre un corps calciné.

La police est alertée et la police scientifique ratisse la scène du crime et ces environs à la recherche d'indices.

Jay Morris envisage le pire et quand un de ses amis l'informe qu'on a retrouve la carcasse d'une voiture près de l'autoroute, il se rend directement sur les lieux accompagné de sa belle fille, Marilyn Blalock.

Mais le secteur est bloqué et la police leur demande de rentrer chez eux.

Quelques temps plus tard la police les contacts pour leur annoncer une terrible nouvelle.

La victime a été identifiée, il s'agit de Mary Lou Morris et les causes de la mort ne sont pas encore connues.

Ce crime est si bestial que la police écarte aussitôt le mobile du vol. Malgré que son sac soit manquant.

D'après les pompiers et les experts de la police scientifique l'incendie de la voiture se serait déclaré par une dose massive d'accélérant à dix heures vingt du matin, hors Mary était encore en vie à six heures.
Que ce serait-il donc passé durant les quatre heures d'intervalle ?

La police fouille le passé de Mary Morris, mais elle ne joue pas, ne boit pas et à une vie paisible au milieu des siens, Mary Morris est une femme sans histoire.

Trois jours après le meurtre un élément incroyable relance toute l'affaire, non loin de l'endroit ou Mary Morris a été retrouvée la police découvre une nouvelle scène macabre.

Une autre femme a été tuée dans sa voiture et l'identité de la victime laisse sans voix les inspecteurs, il s'agit du corps de Mary Morris.

Elle est retrouvée à bord de sa voiture, une Dodge Intrépide 2000, avec une balle dans la tête, dans la direction opposée à celle de son travail.

Selon l'inspecteur Kuhlman qui fait partie du département du sheriff, la scène du crime ressemble à un suicide, mais les preuves matérielles écartent vite cette hypothèse.

Elle est tuée avec une arme à feu enregistrée au nom de son mari. Il y a des preuves évidentes d'un combat, elle a été ruée de coup et ses mains ont été bâillonnées.

Les policiers trouvent du sang sur la porte du passager qui est restée ouverte. Les clefs de la voiture sont retrouvées à l'extérieur du véhicule.

Deux femmes retrouvées mortes dans les alentours de Houston à trois jours d'intervalles et toutes deux se nommant Mary Morris.

Cela a de quoi laisser sans voix et intrigue les enquêteurs.
La deuxième victime, Mary McGinnis-Morris, était âgée de trente-neuf ans et comme son homonyme c'était une femme épanouie qui menait une brillante carrière d'infirmière et qui fut responsable de plusieurs cliniques pour une grande société « Union Carbide ».

Mary a de bonnes relations avec ses collègues, mais selon certain un nouvel infirmier, Duane Young de Kemah, qui travaille temporairement à la clinique lui a posé des problèmes dès son arrivée dans son service.

Leur relation se dégrade de plus en plus avec le temps et elle déclare un jour à une amie et collègue, Laurie Gemmell, qu'elle a peur de l'homme avec qui elle travaille.

Laurie lui demande si à son avis il pourrait lui faire du mal et Mary lui répond qu'il pourrait faire pire encore.

Peu après Mary raconte à des amis qu'un soir où elle repassait à son bureau pour prendre des papiers, elle avait fait une troublante découverte.

Les objets sur son bureau avait été dérangé, ces cadres photos étés retourné et sur le bureau de son étrange collègue elle avait lu sur un papier « Mort à elle ».

Mary pense que ce mot lui était directement adressé.

Mike Morris son mari déclare qu'elle l'a appelé sur le chemin du retour et que cet événement l'avait totalement déstabilisé.

À son retour Mary demande à son mari s'il peut lui trouver un revolver pour qu'elle puisse se protéger et de lui apprendre à s'en servir.
Désormais Mary possède une arme dans sa voiture.

Elle fait par de cet incident à ses supérieurs qui décident de se passer des services de l'infirmier, après cette décision celui-ci furieux va violemment taper à la fenêtre du bureau de Mary, il est ensuite escorté jusqu'à la sortie de l'établissement.

Le 15 octobre Mary fait un vaccin contre la grippe à Laurie Gemmell et se rend ensuite à un bureau de poste, une épicerie et dans un drugstore pour faire des courses.

Laurie Gemmell dit avoir reçu un appel inquiétant de Mary quelques temps après.

Mary a vu une personne au drugstore qui lui a donné la chair de poule. Elle déclare à son amie qu'elle veut en finir, éteindre son ordinateur, démissionner et rentrer chez elle.

12 minutes plus tard Mary McGinnis-Morris appelle police secoure en composant le 911.

L'officier de police du comté de Harris, Wayne Kuhlman, déclare que sur cet enregistrement on entend l'agression de Mary.

Cet enregistrement aurait glacé le sang de tous ceux qui l'ont entendu. Elle était effrayée et complètement paniquée.

Le rapport du légiste indique qu'elle a été battue puis tué d'une balle dans la tête.

Les policiers mènent d'abord leur enquête sur le collègue de Mary McGinnis-Morris, cet homme qui lui fait si peur.

Il reste un suspect important.

Il interroge aussi Mike Morris son époux, qui prétend qu'il était au cinéma avec sa fille durant le meurtre de sa femme.

Mais des éléments troublant viennent discréditer son alibi.

Selon les enquêteurs Mike Morris aurait gêné l'enquête en refusant que sa fille soit interrogée et ne les rencontre jamais sans un avocat, hors pour eux un témoin n'a pas besoin d'un avocat.

Mike Morris refuse aussi de se soumettre au détecteur de mensonge, celui-ci se défend en indiquant qu'il est suivi pour une dépression, qu'il suit un traitement lourd et qu'il n'est pas vraiment sûr que le détecteur de mensonge puisse prendre en compte son état.

Des amis du couple déclarent aux policiers que l'entente dans le couple n'était plus très bonnes et que quand Mike Morris a eu vent d'une liaison entre sa femme et un de ses amis il les a aussitôt confrontés.

Mike Morris se défend en disant que le jour ou cela s'est passé, sa femme et son ami l'ont tous deux regardés droit dans les yeux et lui ont affirmé qu'il n'en été rien et qu'il les a crus.

La police voit d'un très mauvais œil les réticences Mike Morris à les faire avancer dans l'enquête et lui cherche un mobile.

Ils trouvent une assurance vie de sept cent mille €uros, une somme que va toucher Mike Morris qui est l'unique bénéficiaire et qui ne plaide pas vraiment pas en sa faveur.

Les enquêteurs trouvent aussi inquiétant que Mike Morris est appelé sa femme peu après son assassina, deux heures après que Mary McGinnis-Morris est appelée le 911.

Le problème est que son appel à durer durant quatre minutes et selon son opérateur téléphonique l'appel a bien abouti.

Mike Morris se défend de cette accusation en prétextant que normalement l'opérateur aurait dû lui indiquer que sa femme n'était pas joignable, mais que cela n'a pas été le cas.

Mike Morris aurait donc laissé sonner le téléphone quatre minutes en se disant qu'elle allait peut-être répondre.

Seulement le relever de la communication figure sur la facture téléphonique, hors seul un appel qui a abouti peut apparaitre et donc être facturé.

Il est difficile à croire pour la police qu'on laisse sonner un téléphone durant quatre minutes sans réponse, ils ne croient pas à l'explication alambiquée de Mike Morris et ils se demandent qui lui a répondus à ce moment-là et de quoi ils ont parlé.

Mike Morris a-t-il discuté avec l'assassin de sa femme ?

Mike Morris le nie farouchement.

Les policiers qui ont deux meurtres à résoudre, travaillent alors sur une nouvelle hypothèse, ils pensent qu'un tueur a gage aurait pu être engagé pour tuer Mary McGinnis-Morris et qu'il aurait pu tuer la première Mary Morris par erreur.

Une théorie qui aurait vu le jour après l'appel d'un journaliste de Houston.

Cette hypothèse se précise quand l'on constate que l'alliance de la première Mary Morris a disparu.

Un objet d'une valeur indéniable pour un tueur voulant prouver qu'il a bien effectué le travail.

Pourtant, selon l'enquêteur Robert Tory, le lieu et les précautions prises sur le premier meurtre pour faire disparaitre toutes les preuves ne font pas penser à un contrat.

De plus aucun élément de l'enquête ne prouve que le premier meurtre ne soit une méprise.

Les enquêteurs continuent de chercher des preuves reliant les meurtres des deux Mary Morris, mais ne trouvent rien. Ils concluent à une coïncidence.

La famille et les amis des deux Mary Morris pensent que cette explication est la plus probable.

Pour eux le fait que les deux Mary Morris ont été tués à trois jours d'intervalles et qu'elles se ressemblaient beaucoup physiquement est tout à fait déterminent et ne peut pas être l'œuvre du hasard.

Après le meurtre la police avait demandé à la famille de Mary McGinnis-Morris de ne pas faire opposition aux cartes de crédit de la victime, en espérant une erreur de l'assassin.

Quelques mois après le drame une facture téléphonique de deux mille €uros parvient à la famille.

Grâce à la localisation de l'origine des appels, la police découvre une cabine publique située à Galveston au Texas, en bord de mer, fréquenté par des dealers de drogue.

Une jeune fille est interpellée en possession de la carte de Mary McGinnis-Morris, elle prétend l'avoir trouvé dans un portefeuille abandonné près d'un parking d'une station service de Galveston.

Hors, selon la famille de Mary, ce portefeuille n'appartient pas à Mary McGinnis-Morris bien qu'il contienne ses papiers personnels.

La police conclut à un coup monté.

Quelques semaines plus tard un inconnu appel la ligne sur liste rouge des Morris, il raccroche dès qu'on lui indique que Mary est absente.

La nuit suivante l'inconnu rappel à nouveau, puis une nouvelle fois trois jours plus tard.
Le numéro d'appel correspond à celui d'une cabine publique située dans le quartier.

Aujourd'hui, faute de preuves, Mike Morris et Duane Young de Kemah (l'infirmier), les deux seuls suspects de cette terrible histoire sont toujours en liberté et les meurtres des deux Mary Morris ne sont toujours pas élucider.

Et il y a toujours une récompense de 10,000 dollars pour toute information qui permettrait de résoudre cette étrange affaire digne des romans policiers les plus noirs et un ou plusieurs meurtriers sont toujours dans la nature.

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