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Sujet: Biographie de Edith PIAF Ven 23 Juil - 3:32
Édith Piaf née Édith Giovanna Gassion le 19 décembre 1915 à Paris, morte le 10 octobre 1963 à Grasse est une chanteuse française de music-hall et de variétés, considérée comme l'archétype de la chanteuse française, et sans doute la plus connue dans l'histoire en France comme à l'étranger. Surnommée à ses débuts « la Môme Piaf », on lui doit de très nombreux succès du répertoire francophone comme La Vie en rose, Non, je ne regrette rien, Hymne à l'amour, Mon légionnaire, La Foule ou Milord. Personnalité hors norme, elle a inspiré de nombreux compositeurs, fut le mentor de nombreux jeunes artistes et a connu une renommée internationale, malgré une fin de carrière rendue difficile par de graves problèmes de santé. Édith Piaf fut aussi comédienne au théâtre et au cinéma.
Édith naît le 19 décembre 1915 à Paris, au 72 rue de Belleville, dans le 20e arrondissement, d'après la plaque apposée sur la maison sise à cette adresse ; selon son acte d'état-civil, Édith Giovanna Gassion est née 4 rue de la Chine, adresse de l'hôpital Tenon. La légende veut même qu'Edith Giovanna Gassion, son vrai nom, soit née sur le trottoir du 72 rue de Belleville à Paris, plus précisément sur la pèlerine d'un policier, le 19 décembre 1915. En réalité, elle semble plutôt avoir vu le jour à l'hôpital Tenon, mais il n'en faut pas plus pour que colle à la peau d'Edith cette image "populo". Enfant du spectacle, née dans la misère, elle est la fille de Louis Alphonse Gassion, artiste de cirque contorsionniste (né à Castillon dans le Calvados le 10 mai 1881, mort le 3 mars 1944 à Paris) et d'Annetta Maillard (4 août 1895-6 février 1945), Line Marsa de son nom d'artiste, chanteuse de rue d’origine française, née à Livourne (Italie). Le prénom « Édith » est choisi en référence à l'infirmière anglaise Edith Cavell, morte en héroïne quelques mois plus tôt, fusillée par les Allemands.
Plaque commémorant la naissance d'Édith Piaf, au 72 rue de Belleville, Paris XXe
Sa mère, trop misérable pour l'élever, la confie très petite à sa grand-mère maternelle, Emma Saïd Ben Mohammed, Aïcha de son nom d'artiste (1876-1930), née au Maroc, mais d'ascendance kabyle, ancienne dresseuse de puces, vivant désormais de ménages. Sa grand-mère ne se serait pas occupée d'elle, laissant la petite fille dans la saleté, ignorant l'eau et l'hygiène. Ses biberons, selon la légende, se seraient faits au vin rouge... Elle reste 18 mois dans cette pauvre demeure avant que son père en permission de retour du front, ou peut-être sa tante Zéphora, la confie à sa grand-mère paternelle, patronne d'une maison close à Bernay en Normandie.
Édith est choyée par les prostituées de la maison, mangeant pour la première fois à sa faim, portant de jolies robes et buvant du lait de Normandie. Vers l'âge de 7 ou 8 ans, elle perd momentanément la vue en raison d'une kératite. La grand-mère, ayant appris la guérison d'une gamine atteinte de la même maladie après qu'on eut prié pour elle sur la tombe de Thérèse Martin à Lisieux, décide d'aller avec ses « filles » y demander la guérison de la petite. On prend le train, on prie sur la tombe de Thérèse, on ramène de la terre qu'on lui applique en bandeau sur les yeux tous les soirs. Après huit jours environ, Édith est guérie ! Elle conservera toute sa vie une dévotion particulière à la « petite » Thérèse, dont elle gardera la médaille autour du cou sa vie durant. Il se trouve que Édith et Thérèse Martin sont cousines au 14e degré.
Edith Piaf enfant
En 1922, son père la reprend avec lui, pour vivre la vie d'artiste de petits cirques itinérants, puis la vie d'artiste de rue indépendant et misérable. C'est pour aider son père au cirque que la jeune Edith commence à pousser la chansonnette. C'est, à l'image de sa mère, en chantant des airs populaires dans la rue avec son père qu'Édith révèle son talent et sa voix d'exception. Alors que ses parents divorcent et qu'une demi-soeur, Denise, naît en 1931 du remariage de son père, Edith continue la chanson de rue. A 17 ans, elle rencontre Louis Dupont dont elle tombe enceinte. Mais Edith, née "dans la rue", voit commencer pour elle une longue vie de défaites amoureuses et de malheurs.
En 1930, elle quitte son père et chante en duo avec Simone Berteaut, qui deviendra son amie, son alter ego dans la rue.
Le premier de ses malheurs est le décès en 1935 de sa fille Cécelle (Marcelle) d'une méningite. Entre-temps, pour se guérir de sa séparation d'avec P'tit Louis, Edith, mauvaise mère, fréquente la racaille parisienne, truands et marlous. A 20 ans, la voilà seule, orpheline en quelque sorte, au bord de la déprime, de la pauvreté, de la drogue et de la prostitution.
Chanteuse de cabaret
À l'automne 1935, elle est découverte dans la rue par Louis Leplée, gérant du cabaret Le Gerny's, sur les Champs-Élysées. À cette époque, Piaf fredonne principalement des chansons du répertoire de Fréhel. Leplée lui choisit comme nom d'artiste « la môme Piaf » (un « piaf », familièrement, est un moineau, et « la môme Moineau » existait déjà).Son passage au Gerny's est un succès: Chevalier lui-même, ainsi qu'un certain Jacques Canetti sont subjugués. Canetti lui fait passer sa première séance radio .
Le succès arrive. Son talent et sa voix hors normes sont remarqués entre autres par le compositeur Raymond Asso, et par Marguerite Monnot, compositrice et pianiste virtuose, sa future, et fidèle, grande amie, qui l'accompagnera tout au long de sa carrière et composera les musiques de Mon légionnaire, Hymne à l'amour, Milord, Les Amants d'un jour.
En 1936, elle enregistre son premier disque,, chez Polydor, et connaît un succès public et critique immédiat.
Mais en avril, on retrouve Leplée assassiné à son domicile parisien. On découvre qu'il fréquentait les milieux du banditisme de Pigalle, ce qui précipite Édith dans le scandale.Celle-ci passe de mauvais moments avec la police. Elle est mise en cause par la presse et risque de retourner d'où elle est venue : la rue et les petits cabarets de misère. Elle passe cependant à Bobino et à L'Européen à la fin du printemps.
Mais, quelques disques et un peu de scène ne peuvent nourrir une artiste débutante. À la fin de l'été, elle reprend contact avec Raymond Asso, auquel elle avait refusé Mon légionnaire (créé par Marie Dubas en 1935, titre que Piaf reprend début 1937, avec le Fanion de la légion).
Après Leplée, Asso devient son nouveau mentor Raymond et Edith deviennent amants.. Il la prend en main et la fait travailler pour en faire une chanteuse professionnelle de music-hall.Plus question alors pour elle de vivre une vie de débauchée. Un seul mot: le travail. Et le travail paye. À l'automne 1936, elle décroche l'Alhambra. Au printemps 1937 elle est à nouveau à Bobino. Mais, Édith veut plus : l'ABC. Le plus prestigieux music-hall parisien.
Vedette de music-hall
En mars 1937, Édith débute sa carrière de music-hall à l'ABC à Paris, où elle devient immédiatement une immense vedette de la chanson française, aimée du public et diffusée à la radio.Elle côtoie les Mireille et les Trenet, tourne dans toute l'Europe.
Star de la fin des années 1930, Piaf triomphe à Bobino, ainsi qu'au théâtre en 1940, dans Le Bel Indifférent, une pièce spécialement écrite pour elle par Jean Cocteau et qu'elle interprète avec succès en compagnie de son compagnon du moment, l’acteur Paul Meurisse. Toujours avec Paul comme partenaire, elle joue dans le film Montmartre-sur-Seine de Georges Lacombe (1941). C’est lors du tournage de ce long métrage qu’elle fait la connaissance d'Henri Contet, qui deviendra, à l’instar de Marguerite Monnot, l’un de ses auteurs fétiches.
extrait du film : "Montmartre sur Seine" de Georges Lacombe
Pendant l’occupation allemande, Édith, qui a définitivement troqué « La Môme Piaf » contre « Édith Piaf », continue de donner des concerts, mais ne cède pas face à l’occupant nazi : elle interprète des chansons à double sens, évoquant la résistance sous les traits d’un amant (Tu es partout) et protège les artistes juifs menacés par la milice et les Allemands.
Au printemps 1944, elle se produit au Moulin Rouge où le tout jeune chanteur de music-hall Yves Montand passe en première partie de son spectacle. C'est le coup de foudre et Édith Piaf devient sa maitresse, déjà célèbre et adulée,elle entreprend de l'initier aux ficelles du métier et à la vie d'artiste. Elle va propulser sa carrière en lui présentant des gens importants à cette époque dans le monde du spectacle : Joseph Kosma, Henri Crolla, Loulou Gasté, Jean Guigo, Henri Contet, Louiguy, Marguerite Monnot, Philippe-Gérard, Bob Castella, Francis Lemarque…
C'est également cette année-là que le père d'Édith meurt. Elle perdra sa mère l'année suivante.
En 1945, Piaf écrit l’un de ses premiers titres : La Vie en rose (qu'elle n'enregistrera qu'en 1946), sa chanson la plus célèbre, désormais devenue un classique. Elle joue également à la Comédie-Française.
Yves montand devient à son tour une vedette . Il débute au cinéma aux côtés de Piaf dans Étoile sans lumière, puis obtient son grand premier rôle dans Les Portes de la nuit, de Marcel Carné. Ils partent en tournée jusqu'en 1946, l'année où ils se séparent.
C'est en 1946 que la chanteuse rencontre Les Compagnons de la Chanson, avec lesquels elle interprète le morceau Les Trois Cloches de Jean villard Gilles, qui connaît un immense succès. Elle part ensuite avec ses protégés donner des concerts aux États-Unis pendant l’année 1947
Fin 1946, elle embarque pour New York. Elle y rencontre Marlene Dietrich, et surtout le boxeur Marcel Cerdan. Ils deviennent amants, les "meilleurs amants du monde". De Paris à New York, entre un concert d'Edith et un combat de Marcel, leur amour prend force.
Ces deux-là se sont aimés, c’est sûr, et la légende l’a retenu. Un amour interdit entre la chanteuse frêle à la voix de bronze et le boxeur façon gros nounours au sourire craquant. Marcel Cerdan est marié et père de quatre enfants quand il fait la connaissance d’Edith Piaf en 1946. La rencontre se passe, l’étincelle ne se produit pas. Quelques mois plus tard, en 1948 à New York, la romance commence, et pendant presque deux ans, la passion consumera l’ours et la poupée. Jusqu’à son apogée en 1949. Jusqu’à la tragédie : Marcel Cerdan meurt dans un accident d’avion le 7 octobre de cette même année, en allant rejoindre à New York son Edith, qui le supplie de venir le plus vite possible. Cerdan change son départ pour New-York en bateau pour l’avion, afin de la rejoindre plus vite. Le vol d’Air France de 21 h est complet. Un couple en voyage de noces, leur offre leurs places de tout cœur. Marcel peut embarquer in extremis avec Joe Longman et Paul Genser. Dans la nuit du 27 au 28 octobre, le Constellation FDA-ZN s'écrase contre le pico de Vara (paroisse Nordestinho) sur l'île de Sao Miguel aux Açores, avec 48 passagers dont la célèbre violoniste Ginette Neveu. Ce sera le premier accident enregistré par Air France sur la ligne Paris – New-York, après plus de 2 000 traversées. Il n'y aura aucun survivant. Marcel avait 33 ans. Anéantie par la souffrance morale (et la culpabilité) et par une polyarthrite aiguë, Édith Piaf prend, pour calmer sa douleur, de fortes doses de morphine. Elle chantera son grand succès, Hymne à l'amour et également Mon Dieu, en sa mémoire.
la vie ne sera plus jamais comme avant. 1950, Si elle retourne à New York, c'est pour y chanter. Elle s'accompagne d'Eddie Constantine, son nouvel amant, et d'un secrétaire, un certain Charles Aznavour (qui, lui, ne sera jamais son amant).En 1951, le jeune auteur-compositeur-interprète Charles Aznavour devient son « homme à tout faire », secrétaire, chauffeur et confident. Il lui écrit certaines chansons particulièrement notables comme Plus bleu que tes yeux ou encore Jezebel.
Le 29 juillet 1952, elle épouse le chanteur français Jacques Pills, avec pour témoin l'actrice Marlène Dietrich (qui choisit sa robe de mariée pour elle), avant de célébrer le mariage en grande pompe à l'église, comme elle en a toujours rêvé, à New York lors de sa cinquième tournée américaine. Pills, qui donne aussi quelques récitals dans un cabaret new-yorkais, est accompagné au piano par un jeune débutant, Gilbert Bécaud, qui pour Piaf écrira Je t'ai dans la peau (avec Pills). Piaf chante au cabaret Le Versailles auquel elle reste fidèle depuis sa première tournée.
A partir de cette époque, Piaf va suivre plusieurs cures de désintoxication. L'alcool et la drogue font des ravages. Pourtant, Edith Piaf est à cette époque au sommet de son art et les enregistrements de ces années-là, en studio ou en concert, sont exceptionnels. Son entourage tente de dissimuler son état de santé à la presse, et Piaf reste enfermée chez elle pendant de longs mois dans les années 1953-1954.
Cependant, lorsqu'elle apprend qu'elle va chanter à l'Olympia en 1955, Edith Piaf retrouve enthousiasme et énergie pour se remettre au travail malgré sa santé fort défaillante.
Pour son premier récital dans la plus célèbre des salles parisiennes, Edith Piaf remporte un énorme triomphe justifié par un spectacle sublime. Sa voix est puissante et bouleversante.
Cette même année, Piaf repart pour une tournée épuisante à travers les Etats-Unis qui se terminera début 1956 par un récital de vingt-deux chansons au Carnegie Hall de New York. Comme à la salle Pleyel de Paris en 1950, Piaf est la première artiste de variétés à chanter dans ce temple de la musique classique. Naturellement, le succès est au rendez-vous. Edith Piaf est désormais une star internationale.elle divorce de Jacques Pills en 1956.
De janvier à mai, Piaf et son équipe partent pour une tournée en Amérique latine et rentrent à Paris le 14 mai. Dès le 24 mai, elle s'installe à nouveau à l'Olympia jusqu'en juillet. Elle y crée L'Homme à la moto, reprise d'un titre américain, et aussi Les Amants d'un jour, titre qui devient un tube populaire.
Puis en septembre, nouveau départ pour l'Amérique. L'année 1956 marque aussi l'ultime cure de désintoxication de la chanteuse qui ne touchera désormais plus une goutte d'alcool. Sa santé est cependant définitivement détériorée.
De sa tournée en Amérique du Sud, Piaf a rapporté une mélodie qui deviendra La Foule et qu'elle crée à Paris lors de son troisième passage à l'Olympia début 1958.
Durant ce même récital de trois mois, elle crée également un de ses plus grands succès, Mon manège à moi.
Elle connaît une histoire d'amour avec Georges Moustaki, qu'elle lance dans la chanson et avec qui elle a un grave accident de voiture en 1958, ce qui fait empirer son mauvais état de santé et sa dépendance à la morphine. Elle enregistre la chanson Milord (sur une musique de Marguerite Monnot), dont il est l'auteur, l'un de ses plus grands succès.
En 1959, Édith s'effondre sur scène durant une tournée à New York. Elle subit de nombreuses opérations chirurgicales et revient à Paris en piteux état et sans Moustaki, qui l'a quittée en route. Elle est cependant récompensée pour la chanson Milord au cours d'une émission de télévision du nom de TV Award ; dans le studio d'enregistrement se trouvent Georges Moustaki et Edith Piaf en compagnie de Marguerite Monnot, les auteurs de la chanson. En 1960, l'auteur-compositeur-interprète québécois Claude Léveillée vient travailler avec elle à Paris. Edith interprètera deux de ses chansons Les Vieux Pianos et Boulevard du Crime.
En 1961, à la demande de Bruno Coquatrix, Édith Piaf donne à l'Olympia de Paris, menacé de disparition à cause de problèmes financiers, une série de concerts parmi les plus mémorables et émouvants de sa carrière. C'est dans sa salle de spectacle de prédilection qu'elle interprète Non, je ne regrette rien, une chanson qui lui colle à la peau et que Charles Dumont et Michel Vaucaire viennent d'écrire pour elle. Édith sauve l'Olympia de la faillite, mais a du mal à se tenir debout et à bouger du fait de sa polyarthrite très invalidante, et ne réussit à chanter que grâce à une importante perfusion de morphine.
Le 9 octobre 1962, âgée de 46 ans, épuisée et malade, elle épouse Théo Sarapo, un jeune et beau chanteur âgé de 26 ans et déclare qu'elle a parfois l'impression qu'il est en fait « un fils qui veille sa vieille mère malade ». Ils chantent en duo À quoi ça sert l'amour écrit par Michel Emer, un de ses fidèles compositeurs.
Début 1963, elle enregistre sa dernière chanson, L'Homme de Berlin, écrite par Francis Lai (un des auteurs de la fin de sa carrière, la moitié du récital de Nimegue en 1962 est composé de ses chansons) et Michèle Vendôme.
Disparition
Édith Piaf meurt le 10 octobre 1963 à 13 h 10 à Plascassier (un quartier excentré de Grasse dans les Alpes-Maritimes) à l'âge de 47 ans d'une hémorragie interne (rupture d'anévrisme) due à une insuffisance hépatique, usée par les excès, la morphine et les souffrances de toute une vie. Le transport de sa dépouille vers Paris est organisé clandestinement et dans l'illégalité ; son décès est annoncé officiellement le 11 octobre à Paris, le même jour que celui de son ami Jean Cocteau. Cocteau, avec lequel Édith entretenait une correspondance suivie, apprenant la nouvelle de sa mort, a dit : « C'est le bateau qui achève de couler. C'est ma dernière journée sur cette terre ». Il a ajouté : « Je n'ai jamais connu d'être moins économe de son âme. Elle ne la dépensait pas, elle la prodiguait, elle en jetait l'or par les fenêtres », avant de mourir lui-même.
Les obsèques de Piaf ont lieu au cimetière du Père-Lachaise (division 97). Malgré sa foi, parce que divorcée et ayant mené une vie « tumultueuse » au regard de l'Église, elle est interdite d'obsèques religieuses ; L'Osservatore Romano, organe du Vatican écrit qu'elle a vécu « en état de péché public » et qu'elle était une « idole du bonheur préfabriqué ». L'aumônier du théâtre et de la musique, le père Thouvenin de Villaret, peut cependant, au cimetière, lui accorder une dernière bénédiction. Une immense foule de dizaines de milliers d'admirateurs est venue lui rendre un dernier hommage tout au long du parcours du cortège à travers Paris, du boulevard Lannes jusqu'au Père-Lachaise.
Édith Piaf a été embaumée avant d'être enterrée. Elle se trouve dans un caveau où reposent également son père, Louis-Alphonse Gassion, mort en 1944, son mari, Théo Sarapo, tué dans un accident de voiture en 1970, et sa petite fille Marcelle, morte en 1935, à l'âge de 2 ans.
Buste d'Édith Piaf à Kielce, en Pologne
Tombe d'Édith Piaf au Cimetière du Père-Lachaise de Paris
Lorsqu'on étudie attentivement l'oeuvre musicologique d'Édith Piaf, on constate qu'elle n'est pas seulement une interprète, mais surtout - ce qui est moins connu - un auteur-compositeur qui écrit ses paroles et sa musique. En effet, sur les 300 chansons interprétées et enregistrées au cours de sa vie, près de 80 titres ont été composés (paroles et musique) par elle.
Comble de la reconnaissance de toute une profession, elle recevra le grand prix du disque de l'Académie Charles Cros pour l'ensemble de sa carrière (juin 1961) car ses chansons, ses refrains, ses mélodies et ses interprétations restent inoubliables.
source 1:http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89dith_Piaf source 2:http://www.jesuismort.com partie videos:https://www.youtube.com/