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Sujet: les sports extreme ses dangers (videos) Sam 3 Juil - 17:41
Extrême : que cache le goût du risque ?
Ils se jettent dans le vide, se lancent à l’assaut des sommets ou des océans. Masochisme ou quête d’identité ? Qu’est-ce qui pousse ces aventuriers de l’extrême à flirter avec la mort ?
Frissons garantis
Nous sommes ankylosés, privés d’espace, on ne vit plus ou peu de situations dangereuses, on manque de stimuli déclencheurs ", se plaint George Beuret, l’expert français du " base jump ", le dernier né des sports extrêmes. La technique en est simple : il suffit de se jeter d’une falaise les bras en croix et d’ouvrir son parachute… juste avant l’arrivée. Frissons garantis. Accidents fréquents.
Dans cette marge de plus en plus étroite entre la vie et la mort, il ne se passe plus une semaine sans qu’un nouvel exploit ne soit tenté. A la rame, en ballon, en crampons. Hommes et femmes, en toute parité, affrontent les éléments et prennent des risques inouïs. Conquérants de l’inutile ou explorateurs des limites humaines ? Masochisme ou quête d’identité ? Que cherchent à se prouver – et à nous prouver – ces danseurs au bord du vide, dans une société qui ne cesse de valoriser la sécurité ?
mais que se soit en sport ou autre la chance existe
djmicrobe webmasteur
Age : 51
jeux de role ameno fils:
Sujet: Re: les sports extreme ses dangers (videos) Dim 4 Juil - 21:27
merci yeti pour ce sujet qui est très intéressant,pour ma part j'ai pratiqué une fois le saut a l'élastique et je peux dire frisson garanti aussi. oui bon d'une grue immense mais j'ai vraiment adoré la descente,et quand on a cette sensation en fait on en redemande. cette poussée d'adrénaline nous envahie tout le corps et agis comme une drogue car beaucoup le dise c'est une drogue... et après le frisson on est bousté a fond on voudrait vite recommencer,comme dans certains manège a sensation,on en redemande.... on descend de ce manège qui ressemble a une torture quand on le regarde et on a le coeur qui palpite mais on a aussi les yeux qui brille les pupilles dilatés,et le sourire d'un enfant ... cette adrénaline pousse certains a la folie comme le prouve les vidéos... comme l'overdose de cocaïne peut tuer,les risquent qu'ils prennent aussi... cela devient fatal a un moment,et c'est dommage,mais ils faut quand même aussi pas faire n'importe quoi...la folie de certains entraine d'autres vers la mort car ils poussent toujours les limites donc a un moment cela devient fatal c'est obligé... mais cette adrénaline c'est tellement bon
colorado teameur
Age : 63
Sujet: Re: les sports extreme ses dangers (videos) Mar 6 Juil - 0:26
supers yeti comme topic les images sons impressionnante, djimi lui a pratiqué le saut a l'élastique ben moi rien du tout j'ai trop la frousse et de plus j'ai le vertige, moi comme je l'ai dis sur un topic j'aime que la pétanque y a moins de danger, mais c'est clair chacun ses gouts et il y en a beaucoup des kamikazes comme sa surtout en Amérique c'est les roi chez eux, et comme dit djimi c'est une drogue, de toute façon je pense que tout les sports sons une drogue, en tout cas merci yeti pour ces belles images
yeti14 modo forum
Age : 61
jeux de role ameno fils:
Sujet: Re: les sports extreme ses dangers (videos) Lun 12 Juil - 3:17
je vais donc continuer se topic qui est tres vaste sur les motivations de chacun Conquérants de l’inutile ou explorateurs des limites humaines
Conquérir la mère… et le monde entier
Pour partir à la découverte de son univers, le petit enfant commence par escalader son lit à barreaux. La peur, il la rencontre vite, soldée par un genou couronné ou une bosse au front. Mais rien n’arrête son besoin d’acquérir des connaissances, de surmonter ses craintes et d’accroître ainsi sa confiance en lui. Infantile, le risque-tout adulte ? " A travers la quête des limites, l’individu cherche ses marques, teste ce qu’il est, apprend à se connaître, à se différencier des autres, à redonner une valeur à son existence", analyse le sociologue David le Breton. "Le plaisir, c’était d’accomplir quelque chose qui, la première fois que j’y ai pensé, m’apparaissait au-dessus de mes moyens", confirme Gérard d’Aboville, qui a traversé le Pacifique à la rame en 134 jours, en 1991.
Aller le plus vite, le plus loin, le plus haut ; être l’oiseau, le poisson, la vague… "Tel l’enfant en plein complexe d’œdipe, ils n’ont pas renoncé à conquérir leur mère et, par là même, le monde", assure Marc Mouly, psychanalyste et spécialiste des conditions extrêmes. Pour Michael Balint, autre thérapeute, la prise de risque est une réaction individuelle à l’expérience traumatisante de la naissance. Une stratégie d’évitement qui consiste "à devancer la mort et, en la bravant, à s’en mettre paradoxalement à l’abri". Quand on demande à d’Aboville pourquoi ce besoin de s’exposer à tant de dangers, le rameur solitaire répond : "Pour rien. Cela semble stupide, mais mourir d’un cancer n’est pas très intelligent non plus. Dans le premier cas, on est allé vers la mort, pas dans le second. Mais être vivant, c’est de toute façon aller à sa rencontre."
Un rebelle qui a besoin d’air
Sous la cloche protectrice qu’offrent nos pays riches, l’aventurier étouffe. Il a peur de s’encroûter. " L’empâtement mental s’attrape comme le foie gras, par gavages quotidiens, grogne Jean-Louis Etienne. Les peurs sociales dont on nous abreuve concourent au nombrilisme involutif : placements sûrs, retraites, sécurité, carrières, assurance vie, etc. Ces inventions de l’homme moderne pour libérer l’esprit et offrir davantage d’insouciance, deviennent des amarres de plomb lorsque l’existence entière s’organise autour de la peur de les perdre. "Rester vivant et revendiquer sa différence, tel est son credo." J’ai toujours voulu vivre des choses différentes des autres, explique Christine Janin, première Française sur l’Everest, première femme à atteindre le pôle Nord à skis. J’aimais sortir du lot, me faire remarquer… Et j’avais la force nécessaire pour pouvoir le faire. " Christine est médecin, comme Jean-Louis Etienne ; Peggy Bouchet (qui a traversé l’Atlantique à la rame), Isabelle Autissier (première femme à avoir accompli le tour du monde à la voile en solitaire en 1990) sont ingénieurs ; les autres, journalistes, professeurs, skippers professionnels… Des individus socialement ancrés, mais vite gagnés par l’ennui quand ils ne sont plus en contact avec la violence de leurs instincts primitifs.
Une motivation inoxydable
Peggy Bouchet, la Savoyarde, qui n’a aucune expérience de la haute mer, regarde un reportage à la télévision sur la traversée de Gérard d’Aboville. Coup de foudre. " Je sais que c’est cette aventure-là, et pas une autre, que je vais tenter. L’idée d’être la première femme à le faire a décuplé mon énergie. "
Pour Jean-Louis Etienne, l’appel du pôle s’est matérialisé comme une évidence tandis qu’il feuilletait un livre d’exploration : " Quand une passion pareille s’éveille, on a le sentiment de devenir inoxydable. " Une motivation qui doit résister aux mille difficultés et doutes de la préparation : problèmes techniques, recherche de financement, etc.
Talonné par le stress, le désir s’amplifie. Renoncer à ce moment-là ? Cela coûterait encore plus cher, prévient Jean-Louis Etienne : " Tout projet non abouti ou abandonné prématurément, sans véritable raison, est une frustration qui agit comme un frein à la créativité, à l’accomplissement de soi. "
Survivre grâce à l’éveil
L’un se retrouve seul sur la banquise par moins 40 °C. L’autre à califourchon sur la carène de son bateau qui a chaviré… La tension engendrée par l’état de survie est extrême. "Tous les sens sont en éveil ", raconte Peggy. Les adeptes de l’exploit sont alors capables de réactions physiques et mentales qui les surprennent eux-mêmes : la force au bout de l’épuisement, la lucidité dans le chaos, la révolte face au doute et l’envie d’abandon. "Le nombre de fois… où j’ai supplié les ours de venir me manger", se souvient Christine Janin. Quand la glace cède et que Jean-Louis Etienne se retrouve à l’eau : "J’étais furieux d’avoir rompu avec la prudence qui m’habitait depuis le départ… Je fus encore plus concentré. Il fallait être totalement là, à tout instant, pour mériter la banquise. Elle ne m’invitait à rien d’autre."
Et de cette intimité profonde, avec soi-même et avec les éléments, naît le geste juste, la maîtrise : "Un état de conscience particulier faisant appel à des ressources insoupçonnées, note Patrick Vallençant, skieur de l’extrême. J’éprouve la sensation de pénétrer dans un monde vierge, de faire corps avec la terre et le ciel dans leur manifestation la plus belle… Véritable jouissance ! "
L’extase pour récompense
A quelques kilomètres du pôle, témoigne Jean-Louis Etienne, "mon corps fut traversé d’excitations heureuses, de secousses de bonheur… Un état de légèreté jamais ressenti. Commencèrent alors des heures féeriques. Et l’euphorie se transforma, devint plus intérieure, plus solennelle. Une sorte d’accouchement, une obsession exorcisée, une récompense, une réponse suprême à toutes mes demandes de passage, qui m’avaient conduit à l’humilité totale… Jamais je n’avais ressenti cette unité avec moi-même."
Découvrir une partie de soi, se l’approprier dans l’action avec jubilation, tel est le prix personnel du succès. "Ce qui semble paradoxal, ajoute Eric Dumont, journaliste-écrivain, c’est que l’aventurier doive partir très loin, quitter la société et rejoindre l’élément pur… pour que le sentiment d’appartenance à l’universel lui soit rendu."Cette extase peut être plus brève, comme un shoot d’adrénaline." Chez moi, elle dépend avant tout de l’action, de l’imprévu, explique Eric Escoffier, as du vol en parapente. Lorsqu’il y a cette fragilité de la vie – qui tient – face au gigantisme des éléments."
Trouver sa vérité
Flirter avec l’impondérable, aucun d’entre eux ne le nie. Tous savent qu’ils sont à la merci d’une vague, d’une crevasse, d’un éclair imprévus. " C’est là, en chacun de nous, reconnaît Peggy Bouchet. J’en ai souvent parlé à des marins : tous prennent des dispositions pour leur famille ou leurs enfants. " Ce risque, c’est le prix à payer pour décrocher un " fragment d’immortalité ". Pour cela, il faut subir l’épreuve mythique : traverser sa propre fin. A son retour d’expédition, Jean-Louis Etienne s’étonne que les gens éprouvent le besoin de le toucher. Comme s’il était chargé d’un pouvoir.
Le bilan de cet homme qui " a répondu à l’appel de tous les héros en lui " ? Cela l’" a aidé à rentrer dans l’immensité des choses ordinaires : l’odeur du chèvrefeuille, le goût d’une cerise… " Laurence de la Ferrière (reine de la traversée des déserts de glace) a découvert une " sécurité intérieure ". Christine Janin accepte enfin de s’aimer. Beaucoup apprennent l’humilité, malgré la médiatisation dont ils sont souvent l’objet. " L’ego gèle vite à 8 000 mètres ", s’amuse l’alpiniste Chantal Mauduit.
Vivre le présent, être en accord avec les lois de l’univers, en harmonie avec les autres, sont les sentiments récurrents de ceux qui ont traversé leurs doutes et leurs peurs. Une démarche initiatique, une forme musclée de la discipline zen, à travers laquelle ils cherchent leur place et leur vérité.
Sommes-nous tous capables de devenir des aventuriers de l’extrême ?
Non, car la plupart d’entre nous ne sont pas obsédés par le désir de triompher de la mort. Ou n’ont pas pris pour modèle un héros trompe-la-mort : des réflexes d’autopréservation nous dissuaderont de sauter à l’élastique du haut d’un pont. L’idée même d’avoir peur fera barrage. Nous avons d’emblée conscience de la vulnérabilité de nos corps, tandis que les amoureux du risque, pour la sentir, ont besoin de s’exposer au danger. En réaction, ils nous fascinent, nous renvoyant à ces fantasmes de toute-puissance, d’absence de limite que chacun abrite dans son psychisme.