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 100 % créole

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romanesse42
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MessageSujet: 100 % créole   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 13:45

100 % créole
de Sophie Brissaud
Ed. Solar

Résumé du livre

Un nouveau titre pour partir à la découverte de l'histoire créole et savourer le meilleur de la cuisine des îles caraïbes. Dans un format pratique et dynamique, '100 % créole' propose un voyage gourmand en terre créole.

La note evene : 4/5La note evene : 4/5 par Sophie Lebeuf

Dès la couverture, ce recueil de recettes créoles nous emmène dans ses îles. Les couleurs, les photos, les ingrédients sont une véritable invitation au voyage. En ouvrant ces pages, c’est un aller direct pour les Antilles ! Dans un premier temps, l’histoire de l’art culinaire créole est racontée, avec des textes illustrés de dessins et d’encadrés en langue créole… Mise en bouche d’un livre des plus savoureux… Car viennent ensuite les recettes, plus colorées et chaleureuses les unes des autres, à l’image de ce pays si chantant ! Les arômes exotiques nous enivrent au fil des pages. La noix de coco et le citron vert se font roi et reine pour un goût suave et doux. Le sucré salé des recettes pimente les plats et aiguise nos palets. Les photos, extraordinaires, flattent notre gourmandise et nous font avoir les yeux plus gros que le ventre. On veut tout essayer et devenir un cuisinier créole hors pair ! Les îles vont gagner notre plan de travail et devenir nos pêchers mignons… Nos habitudes culinaires vont voyager et s’ouvrir vers ces horizons gourmands…

Les extraits de "100 % créole"

La phrase à retenir
Arôme suave du citron vert et de la noix de coco, puissance parfumée du piment antillais, du bois de l'Inde et du girofle, odeur alléchante des crustacés et des poulets grillés en plein air, effluves entêtants du rhum vieux et de la vanille.

Morceau choisi
Le mot parle immédiatement à la poésie des sens. Quoi qu'il décrive, le terme 'créole' embellit tout ce qu'il touche, lui donnant une grâce languide. Après avoir d'abord désigné le Noir des colonies, puis le Blanc des colonies, il a fini par englober tous les phénomènes culturels propres aux sociétés métissées coloniales ou post-coloniales : langue, musique, littérature, et bien sûr cuisine, sans distinction d'origine ou de couleur.

éditeur : Solar (Chapitre 1)
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romanesse42
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MessageSujet: Alors alexandra, tu révises ton bac français ou quoi   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 13:51

1. Le vendredi 5 juin 2009 à 08:53, par yann frat

Alors alexandra, tu révises ton bac français ou quoi ? Wink))

Bon plus sérieusement j'ai toujours eu du mal avec ce texte (comme avec "ne tirez pas" que tu ne cites pas ?!?) : je le trouve trop "fait" voire "trop bien fait". Pour moi c'est du grand art mais sans âme, sans sincérité, sans trou et sans tache. De l'écriture de pro trop propre qui ne m'intéresse pas trop car je ne sens jamais l'auteur derrière...

Je suis tout seul?

a+

yann Frat Smile Smile Smile Smile Smile Smile
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MessageSujet: Si au moins quelqu’un écoute, c’est déjà pas mal.   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 13:58

« Si au moins quelqu’un écoute, c’est déjà pas mal. »
C’est tout d’abord par sa structure narrative originale que le livre interpelle. Entièrement porté par la voix et la gouaille du héros, il se concentre sur son errance pendant trois jours dans New-York. Sur près de 300 pages, on suit ainsi ses tribulations dans les rues et boîtes de nuit de New-York, rythmées par ses (nombreuses) rencontres pour tuer le temps en attendant de rentrer chez lui, une fois la nouvelle de son renvoi digérée par ses parents.
On pourrait craindre les longueurs ou la répétition, mais c’est sans compter avec la verve ébouriffante du narrateur. qui fait toute la valeur et le charme du roman.
Quand Holden commence à vous "causer" de la « foutue baraque », de ce « sacré bordel » ou encore de sa « saloperie de copie », on comprend que l’on ne va pas le lâcher jusqu’à découvrir ce qui se cache derrière son franc-parler haut en couleur, les excès aussi cocasses que poignants de ce « fieffé menteur ».
Holden s'emporte, s'excite, s'enthousiasme, se désole, cafarde, se bagarre, a « envie de vomir »…, avec toute la fougue, l’énergie désespérée et le romanesque romantique qui caractérise son jeune âge et plus particulièrement sa personnalité à part… plus sensible, plus fragile que ses pairs.
« Je voyage incognito. Je déteste employer des expressions à la con comme « voyager incognito » Mais quand je suis avec un mec ringard, forcément je lui parle ringard.[img][/img]
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MessageSujet: Laurence Biava   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 14:02

Frédéric Beigbeder a voulu aller cueillir Salinger dans sa retraite parce qu'il est obsédé par la disparition. Il s'identifie beaucoup comme il le dit lui-même à Holden Caufield au moment de son adolescence comme il s'identifie beaucoup à Boris Vian à qui l'on areproché d'être un écrivain qui aimait s'amuser. "Le paradoxe" est le trait de caractère le plus significatif chez Beigbeder. Il s'agissait d'une quête, je crois. Une quête existentielle. Aller au devant de Salinger, même pour rien, car je crois qu'il ne se faisait pas d'illusions, c'était une façon de se donner le courage de disparaître aussi, un jour, quand on a conscience d'apparaître trop. Il me semble. Il refera sans doute le voyage, plus tard, un peu comme on accompli une missin, quand on a le sentiment de ne plsu rien avoir à prouver. Merci pour ce message Alex, d'accord avec la filiation d'avec Ellis et le coté magnétique du roman. Tu m'as d'ailleurs donné en vie de le relire. Biz

Laurence Biava
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MessageSujet: Red garden   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 14:07

« Red garden ″ de Kirihito Ayamura

Red Garden marque la fin de cette série qui, rappelons le est un animé à la base et a été scénarisé sous forme de manga par Ayamura Kirihito. Dès le départ, j’avais été séduite par cette histoire et par son esthétisme, qui me rappelait celui de Ai Yazawa, la mangaka auteur de la série Nana.
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MessageSujet: Comme elles   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 14:09

Comme elles de Sakura Fujisue

Voilà déjà deux semaines que j’ai lu ces deux tomes de Comme elles, que j’ai acheté dans la foulée de la lecture du premier volume. Mais les événements de ces derniers temps ne m’ont pas donné le temps ni l’énergie d’écrire un billet sur ces deux mangas que j’ai pourtant bien appréciés. Plus que le premier.
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MessageSujet: Mangas   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 14:20

Comme elles 2 et 3 de Sakura Fujisue

Voilà déjà deux semaines que j’ai lu ces deux tomes de Comme elles, que j’ai acheté dans la foulée de la lecture du premier volume. Mais les événements de ces derniers temps ne m’ont pas donné le temps ni l’énergie d’écrire un billet sur ces deux mangas que j’ai pourtant bien appréciés. Plus que le premier.

L’histoire gagne en maturité et en intensité dramatique, via les déboires qui tombent sur Kazumi. La pauvre est toujours autant amoureuse de Ena, prête à tout pour conserver son amour, même à fermer les yeux sur son infidélité qu’elle ne peut plus nier. En effet, malgré qu’elle avait refusé de croire son amie Kanori, origine de leur dispute, elle doit se rendre à l’évidence lorsqu’elle voit son petit ami en compagnie d’une autre fille. Elle décide de ne rien dire pour préserver son couple, et ce malgré l’horrible tour qu’Ena lui réservera encore …
On en apprend de plus en plus sur le caractère de Kazumi, jeune fille solitaire, pas toujours à l’aise en compagnie des autres adolescents et qui aime se retrouver seule, même si son comportement suscite parfois des commérages. Seul Noboru semble la comprendre et éprouver de doux sentiments à son égard.
Kanori, quant à elle, vit toujours le parfait amour avec Kota. Mais, malgré leur dispute, elle s’inquiète pour Kazumi. On se rend compte qu’elle est dotée d’un doux caractère, plein d’empathie, et qu’elle est une jeune fille sur qui on peut compter. Mais Kota est-il le garçon qu’elle croit ?

Beaucoup de drames dans ces deux volumes mais aussi de questionnements latents, de mystères qui font qu’on a envie de découvrir la suite. Les sentiments se complexifient et surtout, je m’interroge beaucoup sur qui sont les gens réellement, si certains ne cachent pas de sombres secrets. Kota, par exemple, me semble le personnage idéal pour dissimuler une sombre dualité. Le dessin me choque de moins en moins mais on est loin de l’esthétisme que j’appréciais tant chez Ai Yazawa.
Je craignais dans le premier tome que ce ne soit un manga un peu puéril pour adolescentes mais les thèmes abordés sont sérieux et assez dramatiques (sexualité, violence dans le couple, prostitution, adultère mais aussi mal de vivre, solitude, …) et sont traités de manière assez complexe. Je vais donc poursuivre ma lecture et essayer de me procurer les volumes suivants assez rapidement.
L’avis de Hydromielle.
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MessageSujet: Ah l’amour   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 14:32

Nana 5 de Ai Yazawa

nana51.jpg
Ah l’amour …

Pendant le concert de Trapnest, Ren a remarqué que Nana était dans la salle … Et ça l’a chamboulé … Après quelques hésitations des deux côtés, ils décident de se voir pour mettre les choses au clair. Nana, bien décidée à lui dire qu’elle ne veut pas repartir à zéro avec lui, compte lui rendre les clés de son appart et du cadenas qu’il porte au cou. Mais les choses sont rarement simples … Dès qu’ils se revoient, les deux amoureux se rendent vite compte que leurs sentiments sont toujours intacts. Ils décident de se revoir régulièrement mais tout en gardant une certaine indépendance : Nana n’est toujours pas prête à ravaler sa fierté !

L’arrivée de Ren dans la vie des « Nana » n’est pas sans conséquence sur la vie de Hachiko (surnom de Nana Komatsu – voir résumé du tome 1) Pour la remercier, Nana O. s’arrange pour lui présenter Takumi, le batteur de Trapnest, qui fait battre son cœur de midinette …
Entre-temps, Nana K. perd son emploi dans la maison d’édition et se retrouve à nouveau dans une situation précaire.

Après un tome 4 assez sombre, dans lequel nos deux héroïnes vivaient des chagrins d’amour, Ai Yazawa offre à ses lecteurs un opus beaucoup plus gai, fait de retrouvailles, de bonheur et de rencontres. Nana K. qui avait décidé de renoncer à l’amour, a à nouveau envie de trouver le prince charmant en voyant le bonheur de sa colocataire. Mais son cœur d’artichaut la fait hésiter entre tous les membres de « Blast », le groupe de Nana O., jusqu’à sa rencontre avec Takumi. L’auteure met de plus en plus l’accent sur le besoin qu’a Nana K. d’être aimée, tant par ses amis que par un homme.
Les thèmes de l’emploi et de la sécurité financière refont leur apparition, comme les interrogations de Nana K. sur son comportement avec les hommes.

Les références culturelles japonaises continuent à foisonner, que ce soit en matière de cuisine, de fête ou de jeux de société (mahjong) et de cartes.

J’ai reçu hier mon colis contenant les tomes 6 à 10. Je m’étais promis d’attendre un peu avant d’entamer le suivant et de lire un peu autre chose. Mais la grande question est : vais-je résister?????
D’autant plus que comme je l’avais espéré Ren est enfin redevenu un personnage récurrent !!!! Lui et Nana O. sont définitivement mes personnages préférés. Même si l’auteur accorde davantage d’importance à Nana K. dont on suit les états d’âme, alors que l’on ne sait rien de ce qui se passe dans la tête de Nana O.
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MessageSujet: « Comme elles »   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 14:37

« Comme elles » 1 de Sakura Fujisue
comme elles

Après Nana et Red Garden, je poursuis ma découverte du monde des mangas avec « Comme elles » , qui a justement souvent été comparé à la série Nana. Mouais bof, je suis dubitative. A part qu’il met en scène deux filles, il n’y a pas grand chose à voir …

Kanori et Kazumi (aussi appelée Sakagami, ce qui a son importance pour ne pas être perdu dans l’histoire – Au Japon, les personnes sont souvent appelée par leur nom de famille) se rencontrent à leur entrée au lycée et deviennent amies. Lors d’une sortie, elles rencontrent chacune un garçon. Kazumi plonge tête baissée dans sa relation avec Ena, dont elle tombe rapidement amoureuse. Kanori, encore sous le coup d’une déception avec son ancien petit ami, préfère rester sur ses gardes et aller à son rythme avec Kôta. Mais rapidement, les histoires du passés et les soupçons vont s’en mêler.

Que dire après la lecture de ce premier tome ? J’ai assez bien aimé, suffisamment pour avoir ma curiosité éveillée et vouloir acheter la suite rapidement. Cependant, j’ai quelques reproches à formuler. Dont le principal est que j’ai été complètement perdue dans l’histoire à plusieurs reprises ! Tout d’abord, dès le début, j’ai eu du mal à distinguer laquelle était Kazumi et laquelle était Kanori. C’était bien embêtant. Et surtout, je n’arrivais jamais à attribuer les phylactères. Qui était la personne qui parlait restait un mystère ! Bien embarrassant aussi pour suivre le fil de l’histoire. Sans doute que ces deux confusions sont liées. Le problème s’est amélioré au fil de ma lecture mais sans jamais complètement se résoudre. Je compte sur les tomes suivants !

Deuxième récrimination qui m’a perdue dans la narration : les aller – retour dans le passé qui ne sont pas clairement identifiés. Bref, à certains moments, je pensais encore être dans le « présent », alors qu’en réalité, on se situait deux ans plus tôt. De quoi être bien perdu ! Heureusement, certains détails mettent la puce à l’oreille, comme le fait que Kôta dise qu’il est au collège alors qu’il est sensé être au lycée (mais c’est un maigre indice pour un lecteur belge où cette différence n’existe pas) D’autant plus que ce flash back arrive dans le dernier chapitre (intitulé scène zéro – ça aurait dû me mettre sur la voie) et que de nouveaux personnages sortis de nulle part apparaissent.

Les dessins m’ont un peu déroutée. On est loin de l’esthétisme de Ai Yazawa, ou même de celui de Red Garden. C’est surtout les yeux des personnages féminins qui m’ont un peu choquée. A part tout cela, j’ai quand même aimé. On est dans un milieu scolaire, certes loin du milieu plus adulte de Nana, mais je pense que les relations qui lient ces personnages sont réalistes. J’avoue que mes années d’école sont loin, et que certaines attitudes masculines me choquent par leur désinvolture et leur manque de respect. Mais, je pense que c’est la réalité hélas (me sens vieille soudain ! ) On sent poindre la trahison, même si on ne sait pas encore quelle forme exacte elle va prendre. Et puis, il y a le mystère ajouté par le personnage de Mi, qui apparaît dans la scène zéro, mais dont on comprend qu’elle jouera un rôle important par après.

Bref, je veux connaître la suite ! Comme d’habitude ! J’espère ne pas vous avoir trop découragé en détaillant les défauts, mais j’ai l’impression d’être plus prolixe quand il s’agit d’expliquer ce que je n’ai pas aimé que quand je veux partager mon amour pour une œuvre ! Allez comprendre …

Merci Sheherazade, grâce à qui j’ai pu découvrir ce manga !

L’avis de Hydromielle
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MessageSujet: Comme elles 2 et 3   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 14:40

Comme elles 2 et 3 de Sakura Fujisue


comme elles

Voilà déjà deux semaines que j’ai lu ces deux tomes de Comme elles, que j’ai acheté dans la foulée de la lecture du premier volume. Mais les événements de ces derniers temps ne m’ont pas donné le temps ni l’énergie d’écrire un billet sur ces deux mangas que j’ai pourtant bien appréciés. Plus que le premier.

L’histoire gagne en maturité et en intensité dramatique, via les déboires qui tombent sur Kazumi. La pauvre est toujours autant amoureuse de Ena, prête à tout pour conserver son amour, même à fermer les yeux sur son infidélité qu’elle ne peut plus nier. En effet, malgré qu’elle avait refusé de croire son amie Kanori, origine de leur dispute, elle doit se rendre à l’évidence lorsqu’elle voit son petit ami en compagnie d’une autre fille. Elle décide de ne rien dire pour préserver son couple, et ce malgré l’horrible tour qu’Ena lui réservera encore …
On en apprend de plus en plus sur le caractère de Kazumi, jeune fille solitaire, pas toujours à l’aise en compagnie des autres adolescents et qui aime se retrouver seule, même si son comportement suscite parfois des commérages. Seul Noboru semble la comprendre et éprouver de doux sentiments à son égard.
Kanori, quant à elle, vit toujours le parfait amour avec Kota. Mais, malgré leur dispute, elle s’inquiète pour Kazumi. On se rend compte qu’elle est dotée d’un doux caractère, plein d’empathie, et qu’elle est une jeune fille sur qui on peut compter. Mais Kota est-il le garçon qu’elle croit ?

Beaucoup de drames dans ces deux volumes mais aussi de questionnements latents, de mystères qui font qu’on a envie de découvrir la suite. Les sentiments se complexifient et surtout, je m’interroge beaucoup sur qui sont les gens réellement, si certains ne cachent pas de sombres secrets. Kota, par exemple, me semble le personnage idéal pour dissimuler une sombre dualité. Le dessin me choque de moins en moins mais on est loin de l’esthétisme que j’appréciais tant chez Ai Yazawa.

Je craignais dans le premier tome que ce ne soit un manga un peu puéril pour adolescentes mais les thèmes abordés sont sérieux et assez dramatiques (sexualité, violence dans le couple, prostitution, adultère mais aussi mal de vivre, solitude, …) et sont traités de manière assez complexe. Je vais donc poursuivre ma lecture et essayer de me procurer les volumes suivants assez rapidement.

L’avis de Hydromielle.
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MessageSujet: Nana 1   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 14:50

Nana 1 de Ai Yazawa
5mar

nana 1

Rencontre avec Nana et Nana

Je n’aurais jamais pensé que je lirais un jour un manga, tant j’avais un apriori sur ces petits livres. J’étais persuadée que ce n’était que pour les garçons, que pour les ados et que c’était violent. Trois préjugés dont la série Nana m’a heureusement détourné. Et tout cela grâce à une amie, sans qui je ne me serais jamais lancée dans l’aventure. Cela dit, cela m’aurait épargné et de l’argent et de courir les magasins dans tous les sens pour trouver les tomes suivants. Comme si ma PAL n’était déjà pas suffisamment fournie !!!!

Bref, revenons à Nana. Le tome 1 met en place les personnages. Nous faisons connaissances avec les deux héroïnes, qui dans ce tome, ne se rencontrent pas encore. Les deux jeunes filles ont pour points communs l’âge (18 ans au début de la série) et surtout, le prénom : Nana, synonyme de bonheur.

Le tome s’ouvre sur la rupture entre Nana Komatsu et Mr Asano, un homme marié, qui part travailler à Tokyo. Rapidement, les événements s’enchaînent. Nana et son amie Jun fêtent leur fin d’études secondaires et entrent dans une école préparatoire à la fac. Là, elles rencontrent Shôji et Kyôsuke, avec qui elles sympathisent. Jun et Kyôsuke deviennent rapidement un couple, tandis que Nana, malgré les sentiments partagés, décide que Shôji ne sera qu’un ami. Mais lorsque Jun et les deux garçons décident de partir pour Tokyo poursuivre leurs études, le coup est rude pour la jeune fille, qui ne peut les suivre, faute de moyens financiers. Elle ne peut que se résoudre à travailler dans sa ville natale pour pouvoir les rejoindre plus tard, en espérant que Shôji l’attendra.

Nana Osaki, quant à elle, est chanteuse dans « Blast », groupe dans lequel elle partage la vedette avec Ren, son petit ami. Tout serait parfait, si Ren n’avait pas l’opportunité d’intégrer « Trapnest », un célèbre groupe et ne partait pour Tokyo. Nana décide de ne pas le suivre car elle est trop fière et ne veut pas être juste sa femme qui l’attend à la maison. Elle poursuit donc sa petite vie et continue à chanter dans Blast.

Contre toute attente, j’ai vraiment aimé cette première immersion dans le monde des mangas et je compte bien lire toute la série des « Nana ». Il est vrai que le lecteur occidental est un peu dérouté dans les premières pages par la lecture de droite à gauche et en commençant par l’envers mais on s’y habitue très vite et cela devient finalement un véritable plaisir.
On apprend énormément de choses sur la culture japonaises grâce aux notes de bas de pages mais aussi aux notes explicatives et détaillées qui se trouvent en fin d’ouvrage.

J’ai beaucoup apprécié le côté travaillé des dessins même si j’ai eu quelques difficultés à reconnaître certains personnages au début, mais cette impression s’est vite estompée. Par contre, ce qui est assez curieux et qui m’a assez interpellée, c’est le fait que les personnages ont des caractères physiques plus occidentaux qu’orientaux.

Quant à l’histoire, elle s’adresse plutôt à un public jeune adulte qu’adolescent. J’avais un peu peur, vu le format que ce soit des récits bâclés, mais pas du tout, l’histoire est développée et la lecture prend une bonne heure et demie. Plus que pour une BD. Bref, on en a pour son argent. Et une fois le tome fermé, je n’ai eu qu’une hâte courir acheter , que j’ai d’ailleurs eu quelques difficultés à me procurer. Partout où j’allais tous les tomes étaient disponibles sauf les trois premiers, mais là, ouf, j’ai les cinq premiers.
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MessageSujet: Nana 3   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 14:52

Nana 3 de Ai Yazawa

nana 3
Blast renaît de ses cendres

Nana Komatsu et Nana Osaki se rapprochent de plus en plus. Nana K est émerveillée par la puissance de la musique de « Blast », qu’elle a découverte au « concert » improvisé par Nana O et Nobu dans l’euphorie provoquée par l’arrivée surprise de ce dernier à l’appartement 707. Elle décide alors de partir à la recherche de musiciens pour compléter le groupe. C’est ainsi que débarque Shin, un jeune homme de 16 ans, qui deviendra le nouveau guitariste. Et qui fera resurgir l’ombre de Ren dans le cœur de Nana O.
Nana Komatsu, elle, va devoir affronter d’autres problèmes : le magasin dans lequel elle travaille va fermer boutique. Elle va donc devoir se trouver un autre boulot. Accaparée par son amitié avec Nana et sa recherche d’emploi, Nana délaisse Shôji et s’aperçoit trop tard qu’un danger plane sur son couple…

Au fur et à mesure des tomes, le récit gagne en épaisseur et les personnages en consistance. Il devient de plus en plus difficile de lâcher le livre. Les caractères des personnages s’affirment : Nana K. montre de plus en plus son côté irresponsable en se retrouvant à la moitié du mois sans argent. Elle pleure dans les bras de son amie, et espère que celle-ci va lui donner de quoi vivre. C’est sans compter sur le caractère dur de Nana, qui a du vécu derrière et qui va responsabiliser Nana, en la sommant de trouver elle-même une solution. Nana O. demeure un personnage toujours autant mystérieux même si sa fragilité transparaît à certains moments. Dans ce tome, son charisme saute aux yeux du lecteur. Elle retrouve le moral grâce à la reformation de son groupe.

Un excellent manga. Je ne répéterai pas ce que j’ai déjà dit dans mes autres critiques. La qualité du dessin sert vraiment une intrigue efficace, très actuelle. J’attends avec impatience le colis qui doit m’amener les tomes 4 et 5 !!!!
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MessageSujet: Nana 4   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 14:55

Nana 4 de Ai Yazawa

nana 4
Les affres de l’amour

Nana Komatsu se remet difficilement de sa rupture. Shôji en aime une autre. Heureusement, Nana Osaki est là pour recoller les morceaux. Cette dernière donne son premier concert à Tokyo avec Blast, son groupe qui vient juste d’être reformé. A cette occasion, Nana K. apprend par hasard que, à l’origine, Ren, le guitariste de « Trapnest », son groupe préféré, jouait dans « Blast » et qu’il était le petit ami de Nana O. Elle s’interroge … Pourquoi son amie ne lui a-t-elle jamais rien dit? Elle se rend compte que c’est certainement parce qu’elle est toujours amoureuse de lui et que ce souvenir est douloureux. Nana K. qui a gagné des places au premier rang pour aller voir « Trapnest » décide de cacher à sa colocataire qu’elle a découvert son passé et essaie de la convaincre de l’accompagner au concert. Elle rêve déjà au rôle qu’elle va jouer dans les retrouvailles entre les deux anciens amants …

Les relations entre les deux « Nana » s’approfondissent. Nana O., tout en gardant le halo de mystère autour d’elle, commence à s’ouvrir à son amie. Cependant Nana K. commet quelques erreurs, qui lui couteront peut-être cher à l’avenir. Au fil de l’histoire et des tomes, le lecteur sent qu’un secret plane sur les deux jeunes filles mais cela reste très flou.
Ce tome-ci est moins trépidant que les autres, il se passe moins de choses que dans les précédents mais surtout il nous met l’eau à la bouche : que va-t-il se passer lors de ce fameux concert???

Ai Yazawa continue à aborder des thèmes chers aux jeunes adultes au travers de cette série. Dans cet opus, elle évoque les difficultés de l’amour et la douleur qu’il peut engendrer. Les deux « Nana » souffrent toutes les deux d’un amour malheureux, auquel elles réagissent de manière différente.
Ce quatrième volume confirme que « Nana » est une série très moderne, loin des clichés véhiculés sur les mangas.

Je suis de plus en plus accro à cette série. J’ai commandé les tomes 5 à 10, c’est dire ! J’espère de tout cœur que Ren redeviendra un personnage important de la série car je dois avouer que j’ai un petit faible pour lui.
En plus de la série animée, un film a également été tourné et est maintenant disponible en France.
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MessageSujet: Nana 2   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 15:05

Nana 2 de Ai Yazawa

nana 2
Une amitié naissante

Shôji a réussi ses examens d’admission à l’université. Folle de joie, Nana Komatsu démissionne du vidéo-club où elle travaille et part pour Tokyo sans hésitation.

Nana Osaki, quant elle, décide de se faire plaisir et sur un coup de tête, s’achète un aller simple pour Tokyo aussi.

Ce qui devait arriver arriva et les deux jeunes filles se rencontrent dans le train. Freiné par une tempête de neige, celui-ci mettra 5 heures pour rejoindre leur destination, permettant aux deux Nana de faire connaissance. Nana Komatsu, toujours volubile et impressionnée par le look de sa compagne de voyage, qu’elle trouve trop classe, lui racontera sa vie par le détail.

Arrivées à destination, Nana K. retrouve Shôji alors que Nana O. se fond dans la neige. Mais rapidement, Nana se rend compte que si elle ne devient pas indépendante, elle lassera et perdra Shôji. Elle se décide alors à chercher un appartement. Elle croit avoir trouvé la perle rare, mais sur place se trouve une autre personne intéressée … Quelle n’est pas sa surprise quand elle reconnaît la superbe jeune femme avec qui elle a voyagé quelques jours plus tôt.

Se rendant compte des avantages qu’elles ont à cohabiter, nos deux Nana deviennent colocataires et rapidement les bases de leur amitié se consolident.

J’ai trouvé ce deuxième tome aussi bon que le premier. L’histoire se développe, les personnages prennent de plus en plus de consistance et les caractères de nos deux héroïnes s’affirment. Nana Komatsu est une délicieuse ingénue, égocentrique, qui aime que le monde tourne autour d’elle. Elle est très peu consciente des réalités de la vie. C’est un personnage attachant même si parfois elle peut taper sur le système du lecteur. Nana Osaki est tout son contraire. Un grand mystère plane autour de ce personnage. L’auteur dévoile peu d’élément à son sujet. Elle possède un caractère fort, trempé et semble avoir peu de faiblesse, si ce n’est son attachement à Ren, le bassiste de son groupe.

Alors que tout les oppose, caractère et look (Nana Komatsu a un look classique et coloré et Nana Osaki un look punk), les deux jeunes filles s’entendent bien. Nana Osaki semble accepter le caractère capricieux de sa colocataire et s’en accommoder, bien qu’elle s’en moque gentiment, notamment en l’appellant par un surnom de petit chien célèbre au Japon, « Hachi »

Mon incursion dans la série « Nana » se poursuit donc et je suis de plus en plus passionnée par l’histoire de ces jeunes filles. C’est moderne et consistant. Ce manga aborde des thèmes chers aux jeunes adultes : la fin des études, le départ du domicile familial, l’arrivée dans une grande ville, la recherche d’un appartement, d’un job, les amours et l’amitié. De plus, la qualité des dessins est toujours au rendez-vous.
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MessageSujet: Nana 1   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 15:07

Nana 1 de Ai Yazawa

nana 1

Rencontre avec Nana et Nana

Je n’aurais jamais pensé que je lirais un jour un manga, tant j’avais un apriori sur ces petits livres. J’étais persuadée que ce n’était que pour les garçons, que pour les ados et que c’était violent. Trois préjugés dont la série Nana m’a heureusement détourné. Et tout cela grâce à une amie, sans qui je ne me serais jamais lancée dans l’aventure. Cela dit, cela m’aurait épargné et de l’argent et de courir les magasins dans tous les sens pour trouver les tomes suivants. Comme si ma PAL n’était déjà pas suffisamment fournie !!!!

Bref, revenons à Nana. Le tome 1 met en place les personnages. Nous faisons connaissances avec les deux héroïnes, qui dans ce tome, ne se rencontrent pas encore. Les deux jeunes filles ont pour points communs l’âge (18 ans au début de la série) et surtout, le prénom : Nana, synonyme de bonheur.

Le tome s’ouvre sur la rupture entre Nana Komatsu et Mr Asano, un homme marié, qui part travailler à Tokyo. Rapidement, les événements s’enchaînent. Nana et son amie Jun fêtent leur fin d’études secondaires et entrent dans une école préparatoire à la fac. Là, elles rencontrent Shôji et Kyôsuke, avec qui elles sympathisent. Jun et Kyôsuke deviennent rapidement un couple, tandis que Nana, malgré les sentiments partagés, décide que Shôji ne sera qu’un ami. Mais lorsque Jun et les deux garçons décident de partir pour Tokyo poursuivre leurs études, le coup est rude pour la jeune fille, qui ne peut les suivre, faute de moyens financiers. Elle ne peut que se résoudre à travailler dans sa ville natale pour pouvoir les rejoindre plus tard, en espérant que Shôji l’attendra.

Nana Osaki, quant à elle, est chanteuse dans « Blast », groupe dans lequel elle partage la vedette avec Ren, son petit ami. Tout serait parfait, si Ren n’avait pas l’opportunité d’intégrer « Trapnest », un célèbre groupe et ne partait pour Tokyo. Nana décide de ne pas le suivre car elle est trop fière et ne veut pas être juste sa femme qui l’attend à la maison. Elle poursuit donc sa petite vie et continue à chanter dans Blast.

Contre toute attente, j’ai vraiment aimé cette première immersion dans le monde des mangas et je compte bien lire toute la série des « Nana ». Il est vrai que le lecteur occidental est un peu dérouté dans les premières pages par la lecture de droite à gauche et en commençant par l’envers mais on s’y habitue très vite et cela devient finalement un véritable plaisir.
On apprend énormément de choses sur la culture japonaises grâce aux notes de bas de pages mais aussi aux notes explicatives et détaillées qui se trouvent en fin d’ouvrage.

J’ai beaucoup apprécié le côté travaillé des dessins même si j’ai eu quelques difficultés à reconnaître certains personnages au début, mais cette impression s’est vite estompée. Par contre, ce qui est assez curieux et qui m’a assez interpellée, c’est le fait que les personnages ont des caractères physiques plus occidentaux qu’orientaux.

Quant à l’histoire, elle s’adresse plutôt à un public jeune adulte qu’adolescent. J’avais un peu peur, vu le format que ce soit des récits bâclés, mais pas du tout, l’histoire est développée et la lecture prend une bonne heure et demie. Plus que pour une BD. Bref, on en a pour son argent. Et une fois le tome fermé, je n’ai eu qu’une hâte courir acheter le tome 2, que j’ai d’ailleurs eu quelques difficultés à me procurer. Partout où j’allais tous les tomes étaient disponibles sauf les trois premiers, mais là, ouf, j’ai les cinq premiers.
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MessageSujet: Littérature asiatique   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 15:14

« Chinoises » de Xinran

chinoises.

coeur.

Portraits de femmes

Voilà un livre dont j’ai beaucoup de mal à parler. Je ne trouve pas les mots adéquats pour exprimer les sentiments que j’ai ressenti, tant cette lecture est forte, émouvante et nous fait vibrer au plus profond de notre être. Ce n’est certes pas une lecture facile. Les histoires que Xinran a choisi de mettre à l’honneur dans « Chinoises » sont vraies, sont des histoires vécues par des femmes meurtries et qui, avec leurs mots simples et leur souffrance, témoignent de leur réalité. Quoi que je dise dans ce billet, je serai incapable de restituer l’essence de ce livre, donc avant d’aller plus loin, je ne peux que vous conseiller de le lire !

Xinran est une journaliste chinoise, qui, dans les années 80, travaillait à la radio d’Etat. Le soir, dans son émission, elle recueillait le témoignage de femmes de son pays. Encore fortement soumise à la censure du Parti, la radio s’ouvrait malgré tout à une plus grande liberté et Xinran souhaitait faire s’exprimer les chinoises sur leur féminité. Ce magnifique recueil est le résultat d’un travail de longue haleine. Xinran a parcouru la Chine de long en large, pour écouter ces femmes, les entendre raconter leur histoire. D’autres récits lui ont été envoyés ou ont été enregistrés de manière anonyme sur le répondeur de la radio. Il faut quand même noter que Xinran n’a pu publier ce livre que lorqu’elle est venue vivre en Angleterre.

Il en ressort un magnifique livre, tout en pudeur, qui au travers de l’histoire de ces femmes, de toute classe sociale, de tout âge et de tout horizon, nous en apprend sur la place de la femme en Chine mais aussi sur la société de cet énorme pays en pleine mutation.

Une jeune fille, victime d’inceste, préfère être malade et vivre à l’hôpital que de retourner chez elle, et ce à n’importe quel prix … ; une jeune femme mariée de force par la révolution … ; ces mères, qui ont perdu leurs enfants lors d’un tremblement de terre et ont décidé de s’occuper d’orphelins, … Voici quelques unes de ces histoires, toujours émouvantes, souvent tristes et douloureuses, qui ne sont pas tendres avec l’homme chinois ni avec une société qui ne leur octroie pas une place de choix. Xinran, en laissant la parole à ces femmes fait un grand pas en avant et découvre la fille, la maîtresse, l’amoureuse mais aussi la mère chinoise, comme elle ne la soupçonnait pas. Ce qui est admirable, c’est qu’il n’y a jamais de haine ni de soif de vengeance, juste une envie de faire connaître ce que ressent et ce que vit « la femme chinoise ».

Un livre à mettre entre toutes les mains féminines mais aussi masculines, ainsi que dans celles de toutes les personnes que la société chinoise intéresse.
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MessageSujet: Littérature japonaise   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 15:18

« Serpents et piercings » de Hitomi Kanehara

serpentpiercings

Quand Lui rencontre Ama, elle est rapidement fascinée par sa langue fendue, rappelant celle d’un serpent. A un tel point, qu’elle souhaite rapidement faire la même modification corporelle. S’ensuit entre les deux jeune gens une relation de couple plus ou moins stable, Lui fascinée par un monde un peu underground et Ama, amoureux de Lui, prêt à toutes les violences pour elle. Mais quand il l’emmène chez Shiba, son ami tatoueur, la relation sombre dans la perversité.

Un grand bof pour ce roman qui se veut provoquant et sulfureux. Peut-être suis-je trop âgée pour ces histoires qui mettent en scène des ados un peu rebelles, en manque de repères et qui voient la vie comme un monde de souffrances. Je suis sûre qu’il m’aurait davantage plu vers 16-17 ans.

Je dois dire que c’était déjà été mal parti quand j’ai lu la façon dont Lui se fait percer la langue. Soit l’auteur n’a jamais assisté à la pose d’un piercing à cet endroit, soit les Japonais ont des pratiques douteuses !!!! En plus, affirmer que c’est le piercing le plus douloureux après les parties génitales m’a confirmé qu’elle ne savait pas de quoi elle parlait ! J’ai plusieurs piercings, aux oreilles, dans le cartilage et un sur la langue (que j’ai enlevé récemment à mon plus grand regret mais que j’ai porté de nombreuses années) et je peux affirmer que non seulement, on ne m’a pas percé la langue avec un pistolet pour oreilles mais qu’en plus, ça a été le moins douloureux de mes piercings ! Bref, après ce mauvais départ, je dois quand même bien avouer que ce livre se lit facilement et très rapidement.

Le lecteur s’enfonce avec Lui dans sa fascination pour les piercings et les tatouages. Mais malheureusement, les personnages ne sont qu’esquissés, flous, jamais développés. On ne les connaît jamais vraiment, on ne sait pas pourquoi ils agissent de telle ou de telle manière, ce qui a pour conséquence un sentiment total d’extériorité par rapport au récit. Hitomi Kanehara essaie de décrire des scènes choquantes mais cela ne fait jamais mouche, tant l’écriture est plate et que le lecteur ne s’investit pas dans l’histoire. Même la fin, qui m’a malgré tout un peu attristée, n’a pas réussit à soulever beaucoup d’émotion vu que je n’ai pas compris la raison qui poussait Lui à agir comme elle le fait. Résultat, les dernières pages m’ont profondément déplu et j’ai refermé le livre sur un sentiment de déception. Pourtant l’histoire aurait mérité un meilleur développement.

Bref, un roman que je ne conseille pas mais que je ne déconseille pas non plus. Car si je n’ai pas adhéré à l’écriture de la romancière, encore jeune quand elle écrivit ce texte, je pense que d’autres lecteurs pourront être plus réceptifs.
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MessageSujet: Parfum de glace   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 15:22

« Parfum de glace » de Yoko Ogawa

parfum de glace

Je poursuis mon exploration de l’univers de Yoko Ogawa qui ne me déçoit toujours pas. Avec Parfum de Glace, elle continue à développer les thèmes du deuil, de la mémoire, de la (mé)connaissance de ses proches tout en y ajoutant, comme dans certains autres de ses livres, le surnaturel et les mathématiques.

Le jour où Hiroyuki se suicide, Ryoko, sa compagne, se rend compte qu’elle ne connaissait rien de lui et, surtout, de son passé. A cette occasion, elle découvre qu’il avait un frère, Akira, et que leur mère est toujours en vie. Elle apprend aussi que son actuel métier de parfumeur était récent, qu’il était un génie des mathématique et un surdoué du patinage. Elle décide alors de partir à la conquête de son passé, à la fois pour découvrir qui il était vraiment, mais aussi pour comprendre son geste fatal.

Parfum de glace, à l’image de son titre, est encore un roman très poétique. C’est le troisième que je lis de Yoko Ogawa et je suis à nouveau sous le charme, même si à plusieurs reprises, il m’a paru un peu obscur. Le surnaturel joue un rôle beaucoup plus important que dans La formule préférée du professeur, par exemple. Et je suis sûre que certaines subtilités m’ont échappées. Mais malgré tout, dès que je me plonge dans l’univers de la romancière japonaise, je me laisse porter par ses mots et ses ambiances. Chaque roman semble exploiter les mêmes thèmes et pourraient paraître un peu semblables, mais je les trouve personnellement très différents. Il est vrai qu’à chaque fois, une disparition un peu mystérieuse survient, que ce soit une mort que les proches ne s’expliquent pas ou une réelle disparition. Le travail du deuil, le fait de connaître ou non ses proches sont des sujets sensibles que revisite Yoko Ogawa dans nombreux de ses récits. Comme souvent dans les romans japonais, ils sont évoqués tout en pudeur.

Bref, encore une belle lecture que je recommande. Pour ma part, je poursuivrai ma découverte de l’univers de Yoko Ogawa avec grand plaisir. Merci Pom’ pour le prêt.
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MessageSujet: L’âge des méchancetés   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 15:29

« L’âge des méchancetés » de Fumio Niwa

l'age des mechancetes

Umejo a atteint l’âge vénérable de 86 ans mais ce qu’on peut dire, c’est qu’elle est devenue un véritable poids pour ses trois petites filles, qui n’hésitent pas à se la refiler et à être désagréable avec elle. Il faut dire que Umejo, elle-même, n’est pas une vieille dame facile. D’un caractère acariâtre, elle n’hésite pas à voler les objets personnels des membres de sa famille avec une dextérité époustouflante pour une dame de son âge ou à interpeller grossièrement ses hôtes pendant la nuit, voire à leur lancer des malédictions. Atami, le mari de Senko, une de ses trois petites filles, n’en peut plus et menace de ne plus rentrer du bureau si « la vieille » ne quitte pas sa demeure. Senko charge alors sa sœur de prendre leur grand-mère sur son dos pour la conduire chez leur troisième sœur Sachiko, qui a du se réfugier à la campagne, après la destruction de sa maison par les bombardements ennemis. Malgré qu’ils vivent sans électricité avec leurs trois enfants, Sachiko accepte encore une fois, mais est outrée de l’attitude de sa sœur, bien plus riche et à l’aise dans sa grande maison de Tokyo.

L’âge des méchancetés est une courte nouvelle écrite en 47 par un auteur japonais que je ne connaissais pas. Il faut dire qu’il fait partie de cette ancienne génération de romanciers, que l’on peut sans doute davantage rapprocher d’un Mishima que d’un Murakami, par exemple. C’est sans doute pour cette raison que j’ai été autant désarçonnée par cette lecture. On est loin de la poésie que j’aime tant dans la littérature nippone. Au contraire, ce récit est très cynique et met en scène des personnages odieux. J’ai d’ailleurs cru lire davantage un essai en faveur de la création de maisons de retraite qu’un véritable roman. En effet, Fumio Niwa se lance à un certain moment dans un véritable plaidoyer en faveur de la création d’établissements tels qu’il en existe aux Etats-Unis avec des tonnes de références vers des textes et des écrits, comme dans un livre didactique ou un travail d’étudiant. J’ai vraiment eu l’impression qu’il a écrit cette nouvelle pour faire passer une opinion sur la vieillesse et la façon dont étaient traitées les personnes âgées au Japon à l’époque, ainsi que pour proposer les solutions qu’il préconisait.

Pour en revenir à l’histoire, je dois avouer que j’ai beaucoup moins accroché à ce style qu’à celui des auteurs japonais contemporains. Tout comme je n’avais pas été séduite par Mishima il y a quelques années. A la lecture de ce roman, j’ai ressenti beaucoup d’égoïsme de la part des personnages, qui n’ont aucune reconnaissance envers cette grand-mère qui les a élevés. Senko, qui était la préférée, n’a aucune pitié et se débarrasse d’elle, préférant semer la zizanie dans sa famille, plutôt que de renoncer à son confort. Sachiko et son mari, que l’on croit au départ plus gentils, ne sont finalement habités que par l’obligation. Je retire de cette lecture qu’à l’époque aucun respect n’était dû aux ainés dans la société japonaise. L’auteur n’est d’ailleurs pas tendre avec les personnes âgées. Je vous cite, à titres d’exemples, deux phrases : « Umejo était la seule à ne pas se rendre compte à quel point sa vie en était alors arrivée à ne plus avoir de signification » ; « Elle n’était plus qu’un corps dépourvu d’esprit » Et si vous lisez le livre, vous ne serez pas au bout de vos surprises ! Je me demande si Fumio Niwa soupçonnait qu’il atteindrait l’âge de 100 ans et ce qu’il en aurait pensé. D’autant plus, qu’on peut penser que Umejo est atteinte de la maladie d’Alzheimer, dont Niwa a lui-même souffert pendant près de 20 ans.
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amethyste
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MessageSujet: Re: 100 % créole   100 % créole Icon_minitimeLun 1 Fév - 19:32

hé ! stef !
tu t'es laché !!!!!

mais euh ....... je préfèrerais que tu post à la suite.... j'ai du tout fusionner ..... T'inquiète pas je m'ennuie de mon chéri mais j'ai de quoi faire en l'attendant mdrrrrrrrrrrr

Merci dorénavant de en pas ouvrir un sujet par texte.
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MessageSujet: Re: 100 % créole   100 % créole Icon_minitime

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